A good job

Un bon emploi

challenges the individual

challenges you.

fulfills and supports a reasonable lifestyle.

ideally satisfies one's genuine interests, but generally satisfies one's need of money while being bearable.

is challenging, satisfying, and pays well.

is fun, yet well-paying.

is one that challenges you and gives you an opportunity to learn

is one that offers a person happiness and fulfillment.

is one that pays well and has flexible, not very long work hours.

is one that you are excited about everyday.

is one that you enjoy doing

is one that you love more for its essence than for what it pays.

is one that you love.

is worth all the effort and education

pays well and gives the employee a sense of worth and accomplishment

pays well and is interesting.

pays well and is respected.

pays well, fulfills your passion.

provides opportunities to advance, pays well, and leaves enough free time to enjoy life.

provokes thought and use of talents.

apporte de l'argent, apporte une satisfaction intellectuelle

bien rémunéré, passionnant, formateur

c'est où tu te fais plaisir

celui qu'on veut garder

est intéressant et bien rémunéré

est intéressant et lucratif.

est intéressant, laisse du temps pour vivre

est passionnant et rapporte un bon salaire

est quelqu'un qui obéit au patron.

est stable et paye bien

est stable et paye bien

est un emploi intéressant qui permet de faire vivre honorablement sa famille

intéressant, où on gagne beaucoup, pas très fatiguant

met à l'abri du besoin, respecte la personne

passionnant, travail varié

rend heureux, paie bien

un emploi épanouissant, dont le salaire subvient à ses besoins (nécessaires ou non)

un métier qu'on aime, bien payé

Discussion

Bonjour à tous.
J’aborde un thème qui me tient à cœur, l’emploi et plus précisément ce qui caractérise un bon emploi (a good job).

Je commencerais par relever un similarité flagrante de point de
vu concernant le rapport à l’argent : des deux côté de l’atlantique on
ne perd pas le nord, un bon salaire est nécessaire même si certain
semblent émettre quelques réserves.

Au-delà de ce point commun, les points de vu diverges. En
effet, si je m’attarde sur le cas français, il est clair que le second
champ dominant qui caractérise un bon emploi c’est l’intérêt qu’il
suscite, la passion intellectuelle. Un bon travail doit être
intéressant voir passionnant. Logique car nous consacrons une très
grande partie de notre vie à cette activité. Si je me concentre sur le
point de vu américain, je constate que vous insistez sur le fait qu’un
bon emploi doit être avant tout, ‘challenging’, c'est-à-dire,
stimulant, exigeant. Vous recherchez dans le travail le défi. Un bon
emploi doit vous permettre de vous dépasser de vous stimuler. Je
rajouterais qu’outre atlantique, ‘a good job’ se doit d’apporter des
opportunités de progresser, d’apprendre, il doit éveiller la pensée et
mettre à l’épreuve vos talents.

En résumé, nous français, attendons de notre emploi qu’il
nous intéresse, pour certain (plus rares) qu’il nous passionne mais
guère plus. Ici en France, notre bonheur n’est pas nécessairement lié à
notre réussite professionnelle. Au Etats-Unis en revanche, vous
paraissez plus exigeant vis-à-vis de votre emploi. Il incarne la vie
intellectuelle de l’être.

Cette différence me parait caractéristique des grandes
différences culturelles entre la France et les Etats-Unis : les
français sont travailleurs (et d’ailleurs les plus productifs au monde)
mais ils n’aiment pas particulièrement travailler. Paradoxe ? Ou
problème d’éducation ? Voilà pourquoi, en tout cas, nous parlons tous,
ici, d'emploi intéressant ! Outre atlantique vous cultivez l’art du
travail, vous travaillez d’ailleurs bien plus, en moyenne horaire, que
nous français ! Vos réponses corroborent ce préjugé.

Voilà ce que j’avais à dire à propos du bon emploi.
J’oubliais, certains d’entre nous, y compris au MIT, pensent qu’un bon
emploi permet de disposer de suffisamment de temps libre pour mener à
bien sa vie familiale et ses loisirs. Très juste!

Je souhaiterais comprendre cette différence de mentalité
concernant le travail. Je n’ai que des fragments de réponses, alors
n’hésitez pas à donner votre opinion.

Merci

Hatim

Ce
que je voie ici égalemnt et en ragrdant le vocabulaire que tu utilises
Hatim, c'est qu'on "attend quelquechose" de son travail, j'ai
l'impression que la position employée est un peu passive, et qu'il n'y
aurait pas en France la volonté de faire quelquechose de positif de son
travail quel qu'il soit. Il n'y a pas un truc du style: "ton travail
sera ce que tu en feras". (Pour vous amis du MIT, cette phrase nous est
sorti souvent par l'encadrement de l'école pour nous dire de nous
débrouiller en stage et que si ça se passe mal c'est de notre faute).
Certes vu nos études, il est pour nous facile de plus ou moins choisir
son travail, mais certaines personnes pour des raison familiales,
économiques prennent un emploi qui ne les intéresse pas. Dès lors
comment faire pour ne pas s'ennuyer au travail? Est-ce que ce genre de
cas arrive aux USA, ou fait-on pratiquement toujours le travail qu'on
veut?

I
felt that the French and American students were very similar in their
answers. Both thought money was important. However, there were a few
small differences. The French students mentioned "stable", which was
not mentioned on the MIT side. I think this is because it is harder to
find work in France than in the US (the unemployment is higher,
right?). Also, the MIT students had a few entries similar to
"challenging themselves" with their work. That probably shows the
different mentalities between France and the US.

Alban- That is a hard question. On one hand, you have very
well-known media such as the comic strip "Dilbert" and the movie
"Office Space", showing office work to be boring, tedious and that
employees strongly dislike their job. However, when debating what I
want to do with my life, I have only heard "Do what you love" from both
my parents and my friends. However, money is definitely factored in,
but passion is too. I'm not sure if that is specific to me and my
family or if it is like that with most people.

Lisa

I
think a lot of what I found while observing the different responses has
already been said, but I feel like many of the responses on the
American side apply more to a "dream job" than a "good job". A dream
job would be challenging, pay well, have flexible hours, is one that
you enjoy doing. However, a "good" job can't meet all these
expectations, and it's already hard enough to find a "good job" these
days, both in France and the US. I've been told that unemployment is a
big issue facing France, which explains the "stable" responses.

I don't necessarily agree that it's easier for us MIT students
to get jobs because of the fact that we have MIT degrees, because there
is still so much competition these days for high-paying, challenging
jobs. I don't deny that we have a head start because of our education,
but still, I think that finding a good job is a very difficult thing to
do. Alban, I don't think that the percentage of Americans who would say
that they are content with their job because they're doing what they
want/love/enjoy is high at all, sadly. Many times, people work so they
can sustain a living for themselves and their families. I'm sure some
people get bored at their job all the time, but what can they do?

Bonjour Lisa & Jennifer.

Effectivement, le souci de la "stabilité de l'emploi" est
certainement lié à la situation économique actuelle. Mais le taux de
chômage élevé (il frôle les 10% de la population active) n'est sans
doute pas la seule explication pour cette réponse : il y a en ce moment
un France beaucoup d'inquiétudes au sujet de la "précarité de
l'emploi". Il faut savoir qu'en France, le droit du travail a été conçu
pour protéger l'employé des licenciements abusifs ; le CDI (contrat à
durée indéterminée, qui a longtemps été le contrat de travail
"standard") prévoit que l'employeur n'a pas le droit de licencier son
employé sans fournir une bonne raison (typiquement, faute grave ou
sévères difficultés financières de l'entreprise) ce qui garantit une
certaine sécurité de l'emploi. Cette sécurité a été remise en question
dans les dernières années, ce qui provoque beaucoup d'angoisses, les
travailleurs français étant majoritairement attachés à l'idée de
"l'emploi à vie".

Salut
Je trouve le débat vraiment passionnant, et il me semble qui dépasse
largement toutes les questions de chomage et de notre formation...
Certes, des deux rives de l'Atlantique, on voudrait un travail qu'on
aime et ou l'ai bien payé. Mais je pense que la différence majeure est
que, en US, c'est le dépassement de soi qui compte, le challenge,
l'exploration de zones nouvelles; et en france, comme l'a remarqué
Lisa, le mot clé est la stabilité. Je ne pense pas que c'est dû
seuelemnt à la question de chomage. C'est un manque d'agressivité qui a
toujours caractérisé les économies latines. Partout dans les programmes
de management et de gestion, on s'inspire largement des modèles
anglosaxons et particulièrement américains. Certes, on est loin là des
fameux stéréotypes de l'italien qui travaille le strict minimum, ou du
fonctionnaire français travaillant de 9h à 3h avec d'interminables
pauses café, ou de la sieste espagnole, mais les managers ici sont
conscients de de la part de réalité de tout cela.

Je
suis tout à fait d'accord avec Guillaume: le problème de la stabilité
de l'emploi fait référence non pas au problème de chômage mais plus à
une culture française de l'emploi à vie!

Le chômage structurel en France est surtout lié aux
caractéristiques du système français. Les chômeurs touchent des
indemnités financières (revenu minimum d'insertion payé par l'état)
assez importantes qui peuvent se cumuler avec des d'autres indemnités
liés à la famille (allocations familiales). Bref, à cela il faut
ajouter des charges sociales importantes à payer par les patrons à
l'état. Tout cela, vous me l'accorderez n'encourage ni les employeurs,
ni certains chômeurs à trouver du travail!

Hatim-

So you are saying that unemployed workers get paid enough to
live on from the state? Are there rules for how long they get paid (I
think in America you have a limited # of years or you have to be
actively looking for a job, specific rules like that for our welfare
system). About how much do they get paid? Do most French citizens like
the current system?

Lisa

Hatim,
so you're saying that the stability of jobs issue is more of a result
of the French attitude towards working? Can you elaborate more on what
this attitude is, and how the French get by adhering to it? Are the
majority of them not happy at their jobs, and jump upon any new
opportunity to switch jobs, or do they just stay where they are?
Thanks.

Hi Hatim and you all:

I would respond to you that American workers, the majority at
least, would mainly like spending time with their families while they
get paid. But thinking about it, it's not very productive for the
country as a whole. As a tradeoff for being the first economy in the
world, some sacrifices must be made, and this is certainly one of them.
Now my question to you is: Do you think the French would trade having
their 5 week vacations for a better salary if they worked throughout
them, or an increasein the productivity of the country as whole?

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