Suburbs
Banlieue
boring, cars, cookie cutter life
bushes, greenery, peace
childhood, uncontaminated, middle class
cities, calm, developments
claustrophobic
cookie-cutter, generic
crowded, dirty
families with children, cute lawns
mall, cul de sac
neighborhoods, children, families
quiet, boring
relaxation, laid back
residence, quiet
rich, cookie-cutter, sterile
sport utility vehicles, waste, phony
SUV, lawn, house
towns, Boston
trees, open
white picket fence, cars, children
white picket fence, green yard, car
calme
danger, voyou
défavorisée, chômage, délinquance
difficile, abandon
difficile, violence, pauvreté, société
feu, problèmes, tranquillité
insécurité, transport, maison
lascar, ouaich
misère, pauvreté, violence
oubliée, négligée, désastre
pauvreté, délinquance, immigration
problème
racaille, zonards, violence
rejeté, inconnu
Seine Saint-Denis, Versailles
tristesse, lugubre
tristesse, morosité, sans âme
ville, sale
Discussion
Bonjour à tous !
Je me suis pour ma part intéressé au couple "Suburbs/Banlieue" :
Il est assez intéressant de constater que le terme "suburbs"
n'est pas du tout associé, pour les étudiants du MIT, aux mêmes idées
que ne l'est le terme "banlieue" pour les étudiants de Polytechnique.
Visiblement, dans l'esprit des premiers, les "suburbs"
évoquent l'image de maisons avec jardins verdoyants et clôtures
blanches (des mots comme "greenery", "lawn", "bushes", "trees", etc
reviennent très souvent), habitées par des familles de la classe
moyennes. Ils y voient un lieu calme et relaxant, parfois trop calme et
ennuyeux, ne serait-ce que par la répétition des maisons toutes
semblables ("cookie-cutter"), qui peut paraitre artificielle ("phony")
; mais c'est globalement le seul point négatif.
A l'inverse, pour les Français le mot "banlieue" a
majoritairement une forte connotation négative. Les récentes émeutes en
banlieue parisienne y sont peut-être pour quelque chose … Les termes
comme "violence", "délinquance", "insécurité", "racaille",
("zonards"/"lascar"/"ouaich" sont des termes d'argot qui font référence
aux jeunes pas toujours très recommandables qui passent leur temps dans
la rue) reviennent très souvent, tout comme les problèmes souvent
évoqués (par la presse notamment) pour expliquer ces phénomènes :
"misère", "pauvreté", "immigration", "rejeté", "défavorisée", "chômage"
sans oublier l'état des immeubles dans les banlieues défavorisées :
"tristesse", "lugubre", "morosité", "sale" ... Seul 1 élève a pensé aux
banlieues "calme[s]" ce qui peut paraître surprenant lorsque l'on sait
que Polytechnique est située dans la banlieue de Paris mais dans un
endroit tout à fait tranquille. Cela confirme, si besoin en était, que
le terme banlieue n'est quasiment plus utilisé en France dans son sens
"géographique" mais principalement dans le sens "sociologique".
Il
est vraiment intérressant de voir à quel point la vision américaine des
"suburbs" diffère de la vision française des "banlieues".
Pour vous les "suburbs" sont synonymes d'endroits paisibles,
verdoyants... Une parfaite description du quartier ou vivent les
familles de "Desperate housewives". Bref, les américains ont une vision
très positive des "suburbs".
Pour nous les "banlieues" ont une signification très
négative, c'est un vrai problème de société. Depuis les récents
échauffourées et émeutes, on mélange souvent les significations des
mots "banlieue" et "cité". En effet, avant on parlait du problème des
"cités". Il semblerait que ce problème est pris de l'importance, au
point de s'étendre à toute une "banlieue". Les jeunes vivant dans ces
quartiers "difficiles", ou règnent "pauvretés", "violence", "misère",
..., les ont eux-même baptisées "cités". Elles sont situées dans les
proches banlieues des grandes agglomérations, et surtout autour de
Paris. Comme le prouve les associations d'idées, c'est LA vision que
les Français ont des "banlieues".
C'est dommage, car on trouve en France beaucoup de
"banlieues" dites "chics" qui ressemble un peu à la vision américaine,
ce sont par exemple des quartiers pavillonnaires, calmes, entourés de
verdure, comme à "Versailles". Seul un élève l'a évoqué.
Hi,
I was shocked at the differences in word associations for
"banlieue/suburbs" when I read through the lists. Americans seem to
have this mindset that living in the suburbs constitutes part of the
"American dream", complete with white picket fences, lots of open space
for lawns, SUVs, and a happy family. Americans like living in the
suburbs because it is so spacious and you can build large houses to
raise your family in.
However, the notion that I got from reading the French
responses was completely opposite. There were so many negative words
which both Guillaume and Nicolas have already mentioned, owing in part
to the fact that lots of the housing projects are located in the
suburbs, whereas in the US, these housing projects are found in the
inner city. A lot of the poorer immigrants and hooligans apparently
live in French suburbs. It's interesting to think that the exact same
word can elicit such different responses from two cultures.
Jennifer is right.
"Inner city" is definately a better matched term to banlieue
than suburb is. This term of course is not meant to be taken in a
literal sense. If one takes New York City as an example, NYC in its
most metropolitan and comopolitan sense, is the borough of Manhattan,
which is located in the center of the rest of the city and the suburbs.
The outer boroughs of new york are probably the closest to the french
banlieue. they have the highest density of low income families and
immigrants. Most violence, crime, high dropout rates occur in the outer
boroughs, though there are pockets of relatively wealthy neighborhoods.
Around these outer boroughs are what americans call the suburbs. Again,
there can be extremes here as well: impoverished areas populated by the
poor as opposed to extremely wealthy suburbs such as Greenwich, CT that
are famous for their high society inhabitants. The middle portion of
this suburbian socio-economic spectrum is the american ideal of the
average american. The suburbs offer americans security and a calmer,
more relaxed life, though it is at the expense of immediate access to
cultural and intellectual dynamic. Having lived in New York my entire
life, I must say that I greatly prefer living in this city as opposed
to any suburb. I have great fear of becoming bored, which in turn can
create problems among youth. I often feel as if the suburbs are
two-faced: picture perfect on the outside, but with problems that lie
beneath the surface.
I am actually curious as to why city projects are developped
in the banlieue as opposed to the city...New York City, while being
more expensive place to live in, has a huge range of housing for low
income to high income areas. It is therefore feasible to provide low
income housing in an outer borough, though the overall rise in housing
costs is actually pushing people out of harlem, which a low income area
at the north end of manhattan. How is housing distributed in Paris?