The American Dream

Le rêve américain

ability, success, opportunities

almost impossible, hope

family, 2.4 kids, money, success

fancy cars, little neighborhood, vacation home

free, self-employed,

from rags to riches, social mobility, success

house, picket fence, dog, wife

immigrant, work, ocean, money

independent, success, attainable,

large house, good job, lots of money

life, liberty, pursuit of happiness, equal opportunity

meritocracy, status anxiety, bigger is better, be smart get rich

misguided, disgusting, antisocial

opportunity, second chances, encouragement

opportunity, wealth, future

self-defined, reachable, exists

success, chances, working

success, wealth, family

success, work, opportunity

The Great Gatsby, antiquated

wealth, big family, happiness, security

world police, nature, Martin Luther K

argent - consommation - chance

ça risque de se briser un jour

dépassé,
utopique

désillusion

dollar, richesse, capitalisme

faux, chimère, impossible

Hollywood, cinéma, musique, argent

idéal, mythe, propagande

illusion, intérêt, fiction

illusoire, privilège, dangereux

liberté, sur la route

mort, illusion,

mythe, paysages, routes, espace

passé, réussite, immigration

pionier, conquête, réussite

réussite, nouvelle vie, liberté

utopie, courage, labeur

utopie, modèle, loin

Discussion

Hi,

I noticed that many of you thought of the "American Dream" as an illusion and something unattainable.  To many Americans, an "American Dream" is really nothing more than having a family, a stable job, and a home, but perhaps your view is different.  What exactly is your definition of an "American Dream?" 

The notion of the "American Dream" was once an idea which held the fascination millions around the world. Nearly thirty years ago, my dad had the choice of going to either Germany, Russia, France, or the U.S. for college; while either of the other three would have allowed him to stay closer to home (Algeria), and even though France would have made for an easier transition (as he already spoke the language), he decided to travel nearly halfway around the world with nothing more than the prospect of this "American Dream". Based on the survey, the American side still seems to believe in what this "American Dream" once stood for: success opportunities, family, money, and freedom. Nearly half of the French students, on the otherhand, seem to believe that this "American Dream" no longer exists, that it is simply a dream, an impossibility. Is it because the American Dream was once something that couldn't be easily attained elsewhere, and now can be achieved anywhere? Why has this once prevalent and powerful concept fallen so far in recent years?

Speaking from a Canadian perspective, I learned about the American dream in the context of works of fiction - that is to say, as a theme or an idea rather than a reality. When I was growing up, I never associated abstract concepts like success, wealth, opportunity (except the Ivy League universities), and freedom with the U.S. Like Sohyun and Jason, I'm curious about what your exposure is to the American dream - is it an idea that's even discussed? If so, in what context?

According to your responses, it seems like "The American Dream" is an idea that is quite disliked, perhaps even scorned.  However, I have always thought of the American dream as being associated with middle-class and upper-class wealth and happiness.  I personally feel that many of my aunts and uncles (even my parents) are living the American dream, and therefore I don't feel that it is something impossible to attain.

 

My perspective of the American dream is just having a happy family, living in a house, enjoying your job, and being financially stable.  Do you feel that this is unreachable?  Or when you think of the American dream, are you thinking of something else that is truly impossible?

It's very interesting for me to see so many skeptisms raised on the idea of an "American Dream" Personally, my family immigrated from China when I was 13 and to me, to many of my family members in China, I am living the "American Dream". Do you feel the world has changed so much that perhaps America is no longer the only place where you can achieve your dream? Do you find more and more immigrants from poorer parts of the world are also coming to France, or to Europe in general?

The phrase "American Dream" sparked completely different responses from the American and French students. The American students used words such as "opporturnity" and "success" as well as many words that described a good family life such as "kids," "wife," "house' and "dog." As mentioned above, the French students used words such as "utopie" and "illusion" or "mythe" indicating that the "American dream" is something very foreign and unattainable. I think Americans believe in this so-called "American dream" because they have seen examples of it, on a small and large scale; in other words, the American dream can be anything from having a good family life to immigrating from another country with absolutely no money and rebuilding yourself. To the French, the "American dream" is a phrase often glorified or hyped-up in movies or literature, for example, and as a result, they deem it impossible.

It's unfortunate that the French students haven't been replying to this thread! Not all Americans have an optimistic view of what the "American dream" is. I do believe that, at one point, the American dream was an authentic concept. It gave hope to immigrants to this country and to its citizens--a hope that they could achieve whatever they wished through hard work and determination. At present, however, the American dream has morphed into something more materialistic. To some people, achieving the dream means having the big house, the cars, the vacations, etc. that, realistically, not everyone can afford. Americans are using the American dream as an excuse to live beyond their means.

 

Toutes ces réponses sont très intéressantes. Il est vrai que les réponses américaines et françaises sont très différentes. Vous avez soulevé beaucoup de questions et je ne sais pas vraiment si je peux y répondre mais je vais essayer. Je pense que cette différence de vision du rêve américain est liée avec l'histoire.

Je constate que la définition du rêve américain n'est pas la même aux Etats- unis et en France.  Je dirais que pour moi le rêve américain c'était cet espoir que les gens  avaient il y a quelques années, je veux dire à l'époque ou le rêve américain est apparu. Le rêve américain était alors à mon sens, la chance de pouvoir travailler et subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Une chance que chacun pouvait atteindre.

Peut être que  l'opposition des représentations du rêve américain vient du fait que tout d'abord ce rêve n'est plus seulement possible au Etat- Unis , ou du moins  que les chances de pouvoir atteindre ce rêve ne sont pas uniquement réalisables au Etat - unis. Avoir une famille, un travail, etc. est possible en Europe également. Ensuite  peut être que ces différentes représentation viennent aussi du fait que maintenant  ce rêve n'est plus possible pour tous les américains (comme il n'est pas réalisable pour tous les européens ou autre). Au départ j'ai l'impression que ce qui a fait du rêve américain quelque chose de si populaire c'est qu'il pouvait  être atteint par un certains nombre de gens, y compris des personnes migrantes. J'ai l'impression que maintenant atteindre ce but est moins aisé. En effet il faut prendre en compte que la population voulant atteindre ce rêve a été multiplié  et que même si beaucoup de personnes souhaitent réellement l'atteindre elles ne le pourront peut être jamais.

Le rêve américain, ah! quelle désillusion! Quant un miroir se brise, il ne permet plus de voir à travers. Avec la crise économique actuelle, c'est la grande démystification du tigre. Un tigre affamé n'est plus un prédateur. L'Amérique est tombée dans les profondeurs de ma tête d'enfance. Salut!!!!

Au delà du mythe du rêve américain que j'appelle "à la Madonna" (débarquer à NY avec 30 dollars et devenir une star de la pop ;), je crois au rêve américain dans le sens ou je pense en effet que les Etats-Unis offrent plus de possibilités aux personnes ambiteuses, travailleuses et motivées. J'ai l'impression que les EU donnent vraiment leur chance aux personnes porteuses d'un projet et ayant du talent, sans distinction ni discrimination, et sans cette barrière hiérarchique archaïque comme on peu l'avoir en France.

J'ai connaissance d'une jeune fille italienne brillante, qui après des années de galère en Europe pour avoir des papiers (elle a du quitter l'Italie pour raisons personnelles et a multiplié les démarches pour obtenir la nationalité française et anglaise, sans succès) s'est finalement tournée vers les Etats-Unis. Elève brillante, la société IBM est "venue la chercher" et lui a tout donné : un visa, un travail, un logement, une carrière, bref, une chance. C'est bien entendu très bien pour elle, mais triste à la fois car c'est une fois de plus un exemple de ce qu'on appelle "la fuite des cerveaux" ... L'élite (dans le sens "personnes brillantes ayant des choses à apporter à la société"), loin d'être accueillie par la "vieille Europe", se tourne vers les Etats-Unis, là ou on leur donne vraiment une chance.

Bref, le rêve américain c'est ça pour moi; une conscience de l'apport que peuvent représenter certains talents à la société, quels que soient la provenance, le CV,  ou le vécu de la personne. En France, on vous juge sur votre CV, ou on vous donne votre chance après 10 ou 20 de service. De quoi décourager les plus pugnaces...

Ca n'empêche pas aussi de voir la dure réalité, aussi bien ici qu'aux états unis: "rêver" d'une chance et d'un pays alors qu'on ne part de rien, c'est toujours casse-gueule. C'est en ça que le rêve américain pose problème. Bien sûr, les chances sont plus grandes de monter dans l'échelle sociale, mais face à ça, il y a quand même une énorme population perdue dans cet entre deux, cette situation ou l'on ne rêve plus, et ou le but n'est pas atteint, deux travaux en poche, voire trois parfois, rêvant plutot à l'avenir de leurs enfants plutot qu'au leur.

Et malheureusement, cela n'arrive pas que là bas...

engage