my greatest fears

Mes plus
grandes craintes

being alone, miserable, and sick
blood and failing to discover
something new.
death
dying without having accomplished anything.
failing out of college
insects.
large dogs - they are unpredictable
making the wrong decisions
non-existing
none
not accomplishing goals
not being able to support my aging parents.
not freeing myself from my complexes, not
trying e
not graduating.
not knowing what I want for the rest of my
life
not succeeding and doing bad work.
snakes and spiders.
that i will not be able to achieve my potential,
o
that i will not realize myself to my potential
to fail my classes

 d'être un spéléologue
coincé dans un tunnel étroit
d'échouer dans ce que je prévois
d'être incapable de crier quelques
choses.
d'être malheureux en amour et dans
la vie
d'être rejetée, d'être
malheureuse
de gacher ma vie.
de ne pas trouver un travail qui me plaise

de perdre ma liberté.
de vieillir seule
de vivre seule toute ma vie
impossibles à dévoiler ici...
l'avenir, la guerre et l'intolérance.
l'insécurité, les impôts
l'intolérance et la non-communication
la mort, l' ennui, la solitude
la santé de ma famille, le nazisme
la santé de mes proches,l'avenir du
monde
la solitude et la mort.
la solitude,la dégradation de la nature,le
pouvoir
la surpopulation, l'inconscience des gens
la violence, l'intégrisme
le chômage, la fracture sociale
les araignées, que l'extrême-droite
gouverne
les guerres
les jugements trop hatifs.
métaphysiques
perdre un ami et l'émergence du front
national
vis à vis de l'avenir (montée
du F.N. en politique)

Discussion

les craintes sont parfois assez vagues (être simplement malheureux). Une idée se dégage pourtant du côté français côté français, celle de se trouver confronté à la solitude, ne plus pouvoir communiquer avec autrui. On note une crainte plus sociale chez certains français qui est la crainte de l 'intolérence et notamment de la montée du FN. Point commun: être frustré par le non accomplissement des buts que l'on s'était fixé. Du côté américain, on sent une plus grande pression le l'école: 2 étudiants ont encore peur de rater leurs études; également des peurs plus "banales", comme la peur des animaux...

Il semble que nous ayons des craintes très differentes... Les étudiants américains ont des craintes très "professionnelles", liées à leur réussite personnelle, alors que les français ont des préoccupations plus variées, politiques et sociales en particulier. J'ai été très étonné de voir que les américains ne parlent pas de liberté, de bonheur: ce sont généralement des thèmes auxquels ils tiennent. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi la réussite professionnelle est si importante pour vous, au point de passer devant la guerre, la violence, ou l'intolérance par exemple...

COMMENTAIRES SUR " MES PLUS GRANDES CRAINTES ".
Encore une fois, on constate ( ! ) que les Français se situent dans une optique générale, communautaire : en effet les réponses qui rassemblent le plus de suffrages sont la montée du Front National et la guerre. L'individu n'est pas exclu puisque la solitude reste une réponse fréquente.
Bien entendu les Américains se placent, une fois encore, dans une optique individuelle, puisque ce sont les études et le problème d'une vie mal remplie qui prédominealors que la solitude n'est présente qu'une seule fois !
On constate donc les mêmes différences que dans le 1er questionnaire : les Américains sont plus INDIVIDUALISTES et plus MATERIALISTES que les Français. (Ça n'a rien à voir mais notons au passage qu'ils ont peur des animaux).

Si des deux côtés on constate la peur de ne pas s'accomplir, de ne pas réussir, les Français éprouvent des craintes liées à l'avenir du monde, à l'évolution de la précarité, du FN, ou du chômage, tandis que les Américains ont des angoisses plus personelles, concernant leur propre avenir. Peu parlent d'amour ou de liberté, comme si cela était secondaire; par contre, ce qui est frappant, c'est la réponse "my greatest fear is : something new", qui relève d'un manque d'ouverture ou de confiance, étonnant pour des étudiants de MIT.

J'ai aussi trouvé que ce questionnaire faisait ressortir le caractère " individualiste"( prenez-le au sens que vous voudrez) des américains. Enfin, à première vue, car en y réflechissant bien, si les américains n'ont pas peur de la solitude, c'est peut-être parce qu'ils sont plus habitués à être en groupe, et qu'ils ne se sentent jamais isolés. Je ne sais pas: n'avez-vous pas peur de la solitude, et si non, comment expliqueriez-vous que ce soit une crainte si répandue en France?

Moi, j'ai peur de schlum quand il a un peu trop bu .

Si,dans

Some of our French friends wonder why the MIT fears center around professional/material things rather than bigger-picture political and social ideas. There are some good reasons for this.
The US is pretty big. We have only two neighbors, neither of whom has ever posed a threat, and oceans separate us from everything else. We have not been invaded on our own land since the War of 1812, shortly after our revolution. Every other major war or conflict has occurred far, far away. Even during our Civil War, there was a strong social order, and I think that most of us grow up taking for granted that it will always be there. I dare say we have become too complacent for our own good.
For these reasons, Americans are somewhat detached from the concerns that people on other continents live with. Although, I'm sure that 15 years ago, "nuclear war" or "WW3" would have been a unanimous answer. That affected everyone.
There was one mention on the French side of overpopulation. Was this in reference to the world at large, or France in particular? Do you feel that some places in France are far too crowded?

I would like to ask you about The Blairwitch Project, what did you think of that movie? Did you think it was a scary movie? I thought it was terribly boring, unless you believe in witchcraft and are afraid of darkness. So, the question of solitude: everyone is afraid of being alone since we rely so much on people around us (from bare necessities to intellectual and spiritual support). The fact that fear of solitude does not appear in MIT questionaire is not reflective of our society as a whole. You have noticed that Americans are individualistic, moreover, their fears are the fears of immidiate future (school and right after), while French are conserned with political and social lives of their people; I agree with Adam's explanation because I think life in America is too stable for people to worry much about it. Besides, when people talk, they would rather talk about sports, celebrities, and personal lives as opposed to politics, religion and such. Do you guys, as students, talk about politics? Do you follow the news? Because, the general trend at MIT is to forget about outside world.

Hi, Christian (and others : ) I really admire this French concern for everybody and for the whole globe. Le nazisme, la surpopulation, les guerres, l'avenir du monde... -- I think it is pretty noble of all of you to think/worry about these issues.
It is true that our responses are less global and oriented towards an individual (making wrong decisions, not being able to support my aging parents, not freeing myself from my complexes, etc.) and quite specific (large dogs, and snakes) but I really do not know how did you link these responses to the supposed materialism of Americans? Could you clue me in, please?
Also, the fear of animals and insects so popular amongst the Americans means more than just 'banal' (as described by Naeimi) answers to me. I believe the Americans are more prompt than French to use specific, concrete examples to illustrate their point of view, and they often shy away from the abstract terms so heavily utilized by the French. Perhaps, rather than being banal, it is a hint of the differences of the ways in which we communicate?

I have a different opinion. I think that Americans tend to be more scared by insects, spiders, snakes, dogs and so on because the understanding of the wild life is decreasing and the intimate contact with nature is getting very loose.

Okay, i'll bite: what/who is "schlum?"

Another reason for the more tangible answers of the Americans... When I think of something that scares me, the first things that come to mind are those things that scare me in horror movies, or things in real life that make me scream (spiders) or shiver with fear (dark basements)...things that cause physical reactions. Perhaps we view fear more along the lines of things that threat our personal safety.

Salut SYLWIA: c'est principalement le nombre de réponses concernant "graduating" qui me fait penser que vous semblez être plus matérialistes. En d'autres termes la place de la vie professionnelle, donc de la réussite matérielle semble prépondérante.
A partir du moment où la finalité de la vie professionnelle n'est pas seulement une satisfaction intellectuelle mais bien aussi une satisfaction matérielle, et constatant le nombre de réponses reliées à la réussite scolaire et professionnelle, je me permet de suggérer que les Américains semblent, à travers ce questionnaire, être plus MATERIALISTES.

Je réponds içi a la question de Sylwia qui demandait si les Américains étaient vraiment considérés comme matérialistes; sûrement autant que les Français qui s'intéressent bien sûr à la politique et aux problèmes sociaux, mais qui restent très attachés aussi à des valeurs matérielles et redoutent leur percepteur commme beaucoup... Je suis d'accord avec toi sylwia en ce qui concerne la difference fondamentale entre la pensee américaine et la pensée française: les Américains utilisent une image, un exemple concret pour communiquer tandis que les Français utilisent plutôt un verbe ou une notion abstraite.Par exemple: "The early bird catches the worm"="L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt" Et c'est souvent plus poétique que la plupart des proverbes français !

chère Mariya, moi je préfère passer mes week-ends a la campagne (je suis pas de la région parisienne), mais on s' en fout un peu

Salut Adam, il n'y a pas de problème de surpopulation en France, mais encore une fois, nous nous sentons aussi concernés par ce qui se passe dans les autres régions du monde, et donc dans le Tiers-monde. Merci à Sylwia pour son message de compliments. (message de Marine :) )

Christian, I agree with Slywia, and I think you are being unfair as a result of the cultural differences. When I discussed my fears, I gave a concrete example. Also, most of the fears that normally occupy my mind are those that I have a direct effect over. I don't have a direct effect over most political events, and therefore they are not worthy, in my opinion, of a large part of my time. My fears are those of not succeeding, but I don't mean not succeeding to graduate. I mean not succeeding to accomplish the personal set of goals which I set out for my life. I want to contribute knowledge to mankind that nobody before me has. I'm a physics major, but I don't view it as a major...it is my life and its direction. I study physics because I love it. My strongest desire is to learn as much as I can about the way the world around me works. True, I would like to remembered for accomplishing something, but my greatest fear is to end my life without acquiring as much information about the world as I can. Maybe there is a difference in our feelings about materialism. Americains generally have a negative emotion toward the word "materialistic". I don't feel my desires are materialistic by the American standard. Do you fear not accomplishing your goals in life? What are your goals in life? What are your biggest fears?

SCHLUM

Bonjour tout le monde !
Crainte:

I'm sitting next to the guy that wrote about overpopulation. So let's talk a little about it.
Reporter: So Ludo what did u mean when you wrote overpopulation?
Ludo:
Reporter: but is there a problem of overpopulation in France?
Ludo:
Reporter: Thanx a lot Ludo. We'll developp these interesting points later.

Sans vouloir t'offenser Adam, ton message m'a encore plus choqué que les réponses que vous avez donné à ce questionnaire concernant les craintes.En effet, bien qu'il soit honorable de ta part de vouloir défendre ton opinion et celle de tes camarades, il me semble tout de même bizarre que vous ne vous préoccupiez pas plus de ce qui se passe ailleurs aux US et dans le monde (même si les US, c'est grand et le monde encore plus, après tout il y a des solutions pour une si petite planète...). Pourquoi attendre une éventuelle WW3 et le débarquement de troupes de marines (ça en jette avec les journalistes autour)pour craindre qu'il vous tombe quelque chose sur la tête, alors que vous ne vous inquiétez pas du fait que d'autres cherchent de quoi survivre depuis qu'ils sont nés! Bien sûr vous n'êtes pas responsable de tout ce qui se passe dans le monde, et je ne dis pas que les français valent mieux, mais j'ai seulement eu l'impression que tu pensais,et que donc d'autres le pensaient aussi : "Problems are far away from US, so i don't care"
Tout d'un coup, j'ai une terrible crainte d'avoir raison... rassures moi en me répondant

TO MATTHEW R
Matthew wrote : "physics [...] is my life and its direction"
Answer : tu sais Mat, si Newton s'était posé tant de questions au lieu d'aller tranquillement manger sa pomme, il n'aurait pas trouvé grand-chose ...
Matthew wrote : "My strongest desire is to learn as much as I can about the way the world around me works."
Answer: et que crains-tu ? D'y arriver ???
Matthew wrote : "I want to contribute knowledge to mankind..."
Answer : qu'est ce que tu crains vraiment? que quelqu'un d'autre le fasse à ta place.
Malgré ces quelques critiques, nous avons trouvé tes réponses honnêtes et nous t'en sommes très reconnaissants. :-) Ludo & Omid.

I think you're right Alex. Most of the American population does not know or care much about the things that happen outside the US...but surprisingly :) the government seems to get involved pretty much into such things...What do you all think about this? Is it contradictory?