My greatest fears

Mes plus grandes craintes

becoming a slave for a large corporation and not being
able to somehow shape the world in the future
being alone and unsure of myself.
being alone.
death and failure
doing bad in school, and someone in my family becoming
ill.
dying without feeling I'd ever lived.
dying.
failing out of school, losing a loved one
failure and disgrace.
getting sick and lossing goals.
getting stuck with a job I hate
heights, rejection, and large stinging insects
loosing my mind :), another world war.
losing a family member, illnesses
losing my friends and family.
never finding the right man to marry, having children
who are not loving, loosing my family, and loosing the earth to pollution
and environmental destruction.
not being a success., not living up to my potential.

not building cool stuff, and enjoying it, in the future.

not making a difference to other people
not succeeding in the job i would like to have.
of the dark
snakes and dogs
that I will fail.
that time goes by too fast that i won't be able to
enjoy anything.
to loose a member of my family, to be crippled

.....pas de craintes.....
accident de voiture
aucune particulièrement.
de finir seul
de me retrouver toute seule, de n'avoir personne qui
me soutienne.
de mourir sans avoir atteint mes objectifs
de ne pas satisfaire ma femme et mes enfants.
de ne pas savoir comment occuper ma soirée,
de finir mes jours dans la solitude.
de ne pas trouver ma place, de faire de mauvais choix.

de pas m'intégrer auprès des autres

de vieillir
l'ignorance et la guerre
la peur de me retrouver seul
la régression et la dépendance
la solitude et le rejet
la solitude totale
le chômage, la maladie
les loups et les ours
les policiers
mes moteurs pour m'améliorer
mes rêves
mourir
qu'il arrive du mal à ma famille
que le ciel me tombe sur la tête
sans interêt
vais je finir ce questionnaire un jour?

Discussion

Quelles sont les craintes des étudiants du MIT et de l'INT? Une des préoccupations des américains est la réussite sociale et professionnelle. Ainsi nombreux sont ceux qui craignent d'échouer à l'école et de rater leur carrière professionnelle. On peut noter que cela n'est pas au centre des préoccupations des élèves de l'INT. En effet, ces derniers redoutent surtout la perspective de se retrouver un jour seul et rejeté de tous. La solitude est également une notion récurrente des questionnaires américains. Ensuite viennent la maladie et la mort,question existentielle partagée par les deux écoles. Dans une moindre mesure,on trouve la guerre et la peur des animaux sauvages.

Salut à tous !

Concernant les plus grandes craintes on voit que ça se ressemble assez.

La peur de la mort et de l'échec est visible des deux côtés. On trouve aussi un quotas de réponses "légères" ou plus superficielles des deux côtés comme "Vais-je finir ce questionnaire un jour ?" et "snakes and dogs" et "of the dark".

Par contre du côté français il y a un type de réponse que l'on ne trouve pas du tout du côté américains. C'est le fait que l'on puisse ne pas avoir de peur. Comme-ci aux Etats-Unis la vie et la culture locale fait qu'il existe forcément des peurs alors qu'en France nous somme peut-être plus serein et peut-être que certains on conscience que le fait d'avoir des craintes ne sert à rien et qu'il faut prendre les choses comme elles viennent et accepter l'aspect imprévisible de la vie et ne pas s'entéter à vouloir tout contrôler ce qui est impossible et le fait même de vouloir tout contrôler génère les craintes que l'on remarque. Je pense qu'il faut accepter de vivre sa vie "sans fillet" et avoir conscience des difficultés de la vie et essayer de composer avec plutôt que de les rejeter et de les oublier inutilement. En Europe il y a eu deux Guerres Mondiales qui n'ont nullement affecté le territoire américains (un peu dans le Pacifique quand même). Donc on peut dire que les américains ont été assez preservés des horreurs comme les exterminations massives de juifs et autres qui ont eu lieu sur le continent européen. Celà n'empèche pas les Européens d'avoir peur de la guerre (comme les américains d'ailleurs) mais peut-être avons nous plus de recul ?

En somme en ayant peur de quelque chose on croit essayer de prévoir l'imprévisible (comme la mort, la maladie, l'accident de voiture etc ...) ce que je trouve légitime mais pas forcément utile. C'est comme la réponse "accident de voiture". Un accident (quelqu'il soit) est par essence imprévisible. C'est comme un accident vasculaire cérébral genre rupture d'anévrisme ou hémorragie cérébrale (surtout si on associe l'hémorragie cérébrale à la mort ce qui n'est pas tout le temps le cas dans les faits). C'est brutal et imprévisible. Avoir ce genre de peur ne sert à rien.

Une différence concernant les réponses réside dans le fait que la solitude est une crainte qui semble être propre aux français. Celà peut-être rapproché à la notion d'individualisme où les français semblent se voir plus en groupe que les américains qui n'hésitent pas à être seul contre tous comme des sortes de superhéros ou self made man. Donc on conçoit d'être seul aux Etats-Unis alors qu'en France c'est nettement moins concevable.

En tout cas on voit des peurs exogènes et endogènes des deux côtés. Exogènes comme la guerre, la pollution et la destruction de l'environnement et endogènes comme la crainte de ne pas réussir, donc des peurs que l'ont se crée soit même.

Petit conseil final : essayer de composer avec ses peurs plutôt que de tout faire pour que ce dont l'on a peur n'arrive pas parcequ' on ne peut tout contrôler ne me semble pas inutile.

Personnellement j'ai peur du grand méchant loup qui veut manger le Petit Chaperon Rouge (avec sa galette pour assaisoner) :p

Salut c'est encore moi

en lisant ce formulaire on remarque essentiellement que les peurs des Américains comme des Français sont grosso modo les mêmes (surtout la peur de la mort).

Mais on remarque quand même que les Américains sont plus inquiet de leur réussite social et de leur acceptation dans la société que les Français qui eux sont plus effrayer par des choses plus terre-à-terre : le chomage la mort.

Petite réponse à Alexis: je ne pense pas que l'on puisse n'avoir peur de rien et jamais. Bien sûr il ne sert à rien de faire des "bloquages", mais il arrive à tout le monde, un jour ou l'autre, de céder à un coup de panique... c'est humain, tout simplement. De plus, on trouve une grande satisfaction à dépasser ses propres craintes. C'est un moyen parmis d'autre d'avancer. Celui qui dit n'avoir jamais eu aucune crainte, n'a sans doute pas vraiment vécu (ou alors il les a oubliées).

Et la crainte peut être stimulante: avoir peur du chomage, de la mort peut pousser à saisir des opportunités, à profiter plus pleinement de sa vie... Ce n'est donc pas forcément quelque chose de négatif.

Perrine

In reading the completions for "My greatest fears," I agree somewhat with Emmanuel. A lot of the fears are the same: being alone, failure, and death. I wonder though, the comments like, "that the sky will fall on my head" and "am I going to finish this questionnaire some day?" are not just silly, but are more of a reflection of French sarcasm. Do the French students agree with this?

I agree with Joel and Alexis' comments that the French students seem to be much more afraid of being alone than the American students. I think this may have to do with the fact that we are at MIT. Many (in fact, almost all) students at MIT are very self-motivated and independent, so they don't seem to have much of a problem being alone for periods of time. Of course, no one wants to be completely alone, but MIT students seem to be more content with working and living alone sometimes than are the French students. For me personally, I often had to work alone in high school in order to get the grades I needed to be accepted into MIT. And sometimes here, at MIT, I have to give up going out with my friends in order to finish a homework assignment or study for a test. At other schools, I'm sure people are more group-oriented.

As for the comment about Americans being afraid of failure, it is fair to say that most Americans like to succeed and are afraid of failing. The United States is very capitalistic, and at times, seems to be "every man for himself." You either sink or swim, and especially at MIT, you are expected to finish college and be able to swim, to succeed in your career. If you do not, then you cannot make as much money as you would like, and cannot afford the lifestyle that your fellow MIT graduates can afford, and so would feel a sense of shame. No one wants this, so the pressure to succeed is enormous.

Hello,

      I was surprised to find that a few students wrote that they had no fears. Perhaps they could not think of something specific off-hand? I think everyone has fears and overcoming these fears is an integral part of life.

      In any case, I would like to comment on the "being alone" issue. Humans, in general, are social beasts. How boring it would be to live and die without communication! We each enjoy the company friends, but the extent to which we are affected by our peers is determined solely by each person's character. Students that MIT are generally less social than other students in the country, so being alone is not as great of a fear.

           Gary

Hey everyone.

I'm not sure if I agree with Gary about MIT students being generally less social. MIT also has a reputation as being a party school (believe it or not). Anyway, regarding the dominance of the fear of failure, I think it's so prevalent because of the environment at MIT. The percentage of freshmen failing at least one class is fairly high here. Because of the huge workload, the competitive atmosphere, and high expectations from everyone around you, failure is the worst thing that could happen to a student. However, I think Americans and the French have pretty much the same fears, as we should since we're all human and mortal. It is interesting that solitude came up so many times on the French side. In the word associations, family came up many times for the French so one would think that solitude would not be a fear. Do the French mean losing friends and family and thus ending up alone or just being alone in general? I think solitude isn't so much a fear for Americans not because we like being alone, but rather we don't really think about it. The thought never really crosses our minds (at least for me) that we will ever be truly alone. Like Jennifer, I found the French response to this sentence completion to be very sarcastic, as well as the arguments in several other forums. Is sarcasm simply a French trait? a defense mechanism? or is it just a vain attempt to be funny? I'd like to understand the difference in our attitudes.

Christine

I agree with Perrine in that fears are a very important part of peoples lives. In overcoming a fear, we derive a lot of satisfaction and advancement. With each fear we overcome we have passed another obstacle in life which helps us to lead a more fulfilled life.

I want to comment on the discussion on Americans and fear of failure. I think Americans are very ambitious. We set high goals and expectations to which we devote much of our lives achieving. Failure would mean that we have somewhat, though not totally, wasted our lives. I disagree with Emmanuel's hypothesis. I don't think that our fear of failure has anything to do with being accepted by society. Americans, for the most part, have been taught since at young age that what others think of you is not as important as what you think of yourself. Failure would mean great disappointment to ourselves. Society doesn't include or exclude someone based on their relative successes. Instead, i think interactions in society are based on friendships, and other such relationships.

Lastly, I want to say that i think that fears to depend on each individual and their experiences. This is why there are reponses that seem to be unrelated from one person to another.

Hi,

I realized that the loss of loved one, whether it was a family member or a friend, was a common response from the American side. It wasn't that common from the French side. I personally don't think that the people who responded that way thought of loneliness as a result. I couldn't really come with a conclusion based on the social or political environment of both countries.

Do you think the American students have experienced the loss of a loved one before to make them fearful of it? Or do you think that this specific group of French students haven't experienced losing loved ones before?

bonjour

Je voulais repondre surtout au sujet des sarcasmes (étant moi même un férvent utilisateur de l'humour noir et de l'ironie). En fait j'avis déja remarqué moi aussi lors de voyage aux Etats-Unis cet différence de culture qui, si elle peut sembler négligeable, est aussi souvent la cause de chocs culturel: l'humour Français.

En effet, les Français utilise énormément les sarcasme, l'humour noir et l'ironie. Et ceux beaucoup plus que dans la plus part des pays que j'ai visiter. Ainsi lorsque quelqu'un fait une remarque évidente ou dénué d'interet (même si c'est pour simplement commencé une conversation) risque en France de recevoir une réponse cinglante ("vous êtes tombé" ... "non je fais la sieste au milieu de la route")

Ainsi comme pour le sujet les plus grandes peurs je pense que certain n'ont pas su quoi répondre et donc plustôt que de sombrer dans les clichés ils ont préferer se réfugier dans le sarcasme. Ce trait de caractère est en effet particulièrement Français : J'ai souvent remarqué que face à une question qui perturbai, les Français plustot que de reconnaitre leur malaise preferais une voie détourner : l'humour.

Vu les différentes réponses apportées à ce sujet, je pense que chacun interprête à sa manière la question de savoir quelles sont ses "plus grandes craintes". Ainsi, pour certains elle appelle une réponse concrête, et ils citent la peur d'un événement (la perte d'un proche)ou d'une chose en particulier, d'autres y associent des idées plus générales (la solitude, la peur de l'avenir reviennent souvent). Cependant, pour répondre à Rayan, dans la réponse "j'ai peur de finir seul", on peut trouver l'idée de la perte de quelqu'un qu'on aime... il serait étonnant qu'aucun des élèves de ce groupe n'ait traversé ce type d'épreuve. Je pense que c'est dans ce sens que les élèves de l'INT ont pensé à la solitude. Si je me trompe, peut-être que quelqu'un fera une réponse à mon post.

Et puisque la conversation dérive sur l'humour à la française, j'aimerais savoir ce que les étudiants du MIT en pensent, si vous avez déjà regardé des comédies françaises, si vous avez "accroché" ou non... En France, il nous semble que non: il nous suffit de voir tous les remakes de films français qui deviennent des films d'action dans leur version américaine, alors que la version française était surtout pleine d'humour (je pense à la Totale et à True Lies), ou que nous ne trouvons plus drôles du tout dans leur version américaine alors que nous rions encore à la 10° rediffusion de la version française.

Hmm... True Lies and Total Recall (is that the film you are talking about?) are both action movies here, that is true. Americans enjoy action adventures. However, we do have a lot of comedies. The only French films I have seen are from high school French classes. I thought they were very strange and I could definitely tell there was a kind of humor that I didn't quite understand very well. I think perhaps we just have a different versions of humor? Have any of you ever seen our popular comedies as "Friends" or "The Simpsons." I don't think we use sarcasm very much, but we use irony and situations humor.

bonjour Irene

les films dont parlait Perrine ne sont pas tout a fait True Lies et Total Recall mais bien True Lies et la totale. En effet la totale est le film francais original qui as inspire True Lies. Mais je voulais tout de meme dir que je ne suis pas du tout d'accord avec Perrine l'humour francais et l'humour americain sont simplement different ainsi j'apprecie autant voire plus True Lies que la totale et je pense que dans la plus part des cas les critiques des francais vis a vis des "remake" est surtout du au chauvinisme de la plus part des francais

manu aka Pikachu qui prefere la plus part du temp les films d'actions et le cinema americain...

Moi je n'aime pas trop les films d'actions, pas du tout les films trop commerciaux, et je suis sans doute un peu chauvine, surtout quand il s'agit de cinéma...désolée! Ceci-dit, je ris beaucoup devant Les Simpson, Friends, Dream On, Seinfield..., je dois dire qu'il n'y a rien en France qui vaille ces séries. Perrine

Bonjour a tous,

Je pense que l'on aura l'occasion de reparler des differences entre le cinema francais et le cinema americain, mais je voulais repondre aux mails de Perrine et Manu.

Je suis d'accord avec Perrine pour dire que l'humour francais et l'humour americain sont assez differents dans le sens ou l'humour americain fait beaucoup appel a l'humour de situation (comme dans les series americaines) qui est assez universel, tandis que l'humour francais fait egalement appel a un humour de decalage (du second degre quoi...) qui est plus difficile a comprendre quand on passe d'une culture a l'autre. Il y a aussi des references culturelles qui interviennent: quand je regarde Friends en VO, il ya souvent des allusions que l'on ne peut pas comprendre si l'on ne connait pas tres bien la culture americaine et qui sont remplacees par d'autres plus comprehensibles par les francais lors de la traduction.

Je pense aussi que la principale difference entre les films americains et les films francais vient de leurs diversite. En France on trouve en gros trois categories de films dans les salles :

- les gros budgets americains, grand public et pleins de vedettes, qui font beaucoup d'entrees

-les gros budgets francais, il y en a moins mais il y en a, generalement ce sont des comedies (mais pas toujours, cf Le Pacte des Loups) avec quelques vedettes bien de chez nous, et qui font pas mal d'entrees aussi. Ces films ne sont generalement pas exportes aux Etats-Unis parce que primo vous faites aussi bien et deuxio les Americains n'aiment pas les doublages ni les sous-titres, d'oĂš les remakes.

- les films d'auteur, c'est Ă  dire les films francais ou etrangers qui ne correspondent a aucune des categories precedentes. A mon avis ce sont eux qui font la richesse du cinema francais, et la rela tive pauvrete du cinema americain. C'est probablement une des principales differences culturelles entre nos deux pays (et la cause de nombreux conflits entre dirigeants), mais en France il ya encore des gens qui pensent que le cinema est un art et pas une industrie, que subventionner un film ce n'est pas de la concurrence deloyale vis a vis des productions americaines mais un moyen de defendre la liberte d'expression et de permettre a des artistes qui ne caressent pas forcement le public dans le sens du poil de faire des films que peut-etre pas grand monde ne verra mais qui apporteront quelque chose a ceux qui les verront.

Conclusion : defendre le cinema francais ce n'est pas forcement du chauvinisme, d'ailleurs parmi mes films preferes il y en pas mal qui sont americains... C'est surtout ne pas admettre que le cinema soit considere comme une simple marchandise, sinon le cinema francais va disparaitre et avec lui les trois quarts du bon cinema americain

Prune