A good student is someone who...

Un bon étudiant est quelqu'un qui...

completes all his tasks and responsibilities.

craves knowledge and shows determination.

does all of his/her work.

does all of the required work: homework, readings, exams, etc. and does well in exams

extends beyond the requirements of a course due to his/her true desire to learn the material

has set goals that they want to achieve, works hard to be successful

is always ready for class and turns in all his assignments on time.

is organized and focused when they work.

is perseverant, responsible, and manages time well.

keeps learning all the time, pays attention in class

makes an effort to understand and apply knowledge.

studies and listens well in class.

studies and reflects upon what they learn

studies diligently and has a passion for learning.

studies hard, and completes his or her homework on time.

studies hard.

tries his/her hardest, is always punctual, stays on top of his/her work consistently

works hard and enjoys learning.

works hard for what they want.

works hard, is self-motivated, and learns for his own sake.

a des idées et les essaie tout le temps.

étudie ce qu'il aime de manière responsable.

curieux, passionné

est doué et trouve son équilibre pour bien travailler

fait ce qu'il aime, prend le temps de travailler

intelligent, travail, efficacité

s'épanouit, se construit

s'intéresse à ce qu'il étudie

s'intéresse, qui aime ce qu'il fait

sait reconnaitre ses fautes et les corriger

travaille

travaille

travaille

travaille beaucoup, a un esprit ouvert, est curieux pour les connaissances

travaille mais sait aussi s'amuser

travaille régulièrement

travaille suffisamment et s'intéresse à ce qu'il apprend

travaille, comprend, s'intéresse

Discussion

Bonjour !

Aujourd'hui je prends ma plume virtuelle pour vous parler des
bons étudiants. Eh oui, parce qu'il y a le bon étudiant et le mauvais
étudiant. Le mauvais étudiant, c'est le type, on lui donne un exercice,
il sèche. Le bon étudiant par contre, on lui donne un exercice... bon,
il sèche... il sèche, mais y'a pas photo, c'est un bon étudiant.
Arrêtons-là cette courte introduction, calquée sur un sketch bien connu
en France (Le bon et le mauvais chasseur, par "Les Inconnus"), et (pour
changer) comparons les résultats moissonnés des deux côtés de
l'Altantique.

A l'unanimité, aux USA comme en France, le bon étudiant est
quelqu'un qui TRAVAILLE. Un authentique bosseur, une bête de travail,
quelqu'un qui est capable d'abattre une quantité de travail
ahurissante. On retrouve en effet 18 occurences US (works hard,
determination, sutides hard, kepps learning all time...) et 11
occurences FR (travaille, travaille beaucoup...) autour de ce thème.

Cela suffit-il à faire de quelqu'un un bon étudiant ? Oui
disent globalement les américains, non disent les français. Différence
intéressante que je me dois d'appronfondir pour vous. Les français nous
parlent en effet d'un thème quasiment absent dans les réponses
américaines : le GOUT pour ses études, le PLAISIR qu'on prend (curieux,
passionné, étudie ce qu'il aime, s'épanouit, s'intéresse...). 9
occurences en tout, alors que dans les réponses US on ne trouve que 5
occurences (desire to learn, passion for learning, enjoys learning...).

Résumons-nous : pour être un bon étudiant, il faut être capable
de travailler dur, il faut (moins majoritairement, et surtout en
France) se faire plaisir en étudiant. Mais... Quid des capacités
intellectuelles ? Une seule réponse US (makes an effort to UNDERSTAND)
pourtant teintée par "effort", et 4 réponses en FR (a des idées, est
doué, intelligent, comprend).

C'est finalement assez étonnant de constater qu'un bon
étudiant se résume presque à son aptitude non pas à réfléchir, mais à
travailler. Peut-être faut-il voir dans cette quasi absence une
évidence : ca va de soi qu'un bon étudiant a de bonnes capacités à
réfléchir. Ou pas : le système éducatif français a peut-être tendance à
mettre l'accent sur le travail plutôt que sur les idées de ses élèves.
Ceux qui ne travaillent pas beaucoup sont mal vus par leurs professeurs
même s'ils sont doués (et s'en sortent donc bien), au contraire de ceux
qui travaillent comme des fous pour n'obtenir finalement que des
résultats moyens.

Il faut évidemment tempérer ces résultats en prenant en compte
que la population intérrogée et composée d'étudiants ayant probablement
eu besoin de travailler dur à un moment de leur vie pour arriver dans
leur école actuelle. Ce serait donc bien prétentieux d'en tirer des
généralités sur les étudiants en général : il faudrait pour cela
prendre en compte les autres formations, par exemples les Lettres, où
les usages de recrutement sont peut-être différents, mais aussi - si
l'on se restreint au domaine scientifique - les universités françaises.
Ces dernières n'opèrent en effet aucun concours d'entrée, tout le monde
est accepté en première année. On peut trouver d'autres visions du bon
étudiant : celui qui s'en tire en travaillant le moins possible.

Comment cela se passe-t-il aux Etats Unis ? Suffit-il vraiment de se tuer au travail comme le suggèrent vos réponses ?

Merci Clément pour ton enthousiasme !

J’ai juste quelle que remarques : l’argot ne se trouve pas dans
le dictionnaire et j’ai cherché Ť Les Inconnus ť non plus (leurs
blagues sont difficilement compréhensible même par moi qui vit depuis
un an en France). Je pense que tu ne te rends pas compte que venant des
différents cultures on n’a pas les même références culturelles, donc il
n’y a pas photo c’est une expression que ne veux rien dire puisque on
ne pense pas la même chose. Petite explication : ‘il n’y a pas photo’
c’est une expression orale qui veux dire qu’on pense tous la même chose
et on ne peut pas se tromper de message (si je n’ai pas bien compris je
vous en prie…) Bosser c’est aussi de l’argot mais assez répandu et veux
dire travailler. Pour préciser je ne suis pas contre l’utilisation de
l’argot, mais penser à l’expliquer sinon c’est difficile pour un
étranger de comprendre.

Merci
Ana

Je
me rends parfaitement compte qu'on n'a pas les mêmes références
culturelles, je te remercie à mon tour de m'expliquer ce cours.

Ne pas avoir les mêmes références culturelles ne veut pas dire
cacher sa culture, bien au contraire. Peut-être mon message avec un
très bref aperçu des "Inconnus" fera s'interroger des étudiants du MIT
sur cet élément de la culture humoristique française. Peut-être
découvriront-ils certains de leurs sketchs et s'amuseront-ils en les
écoutant.

Explique moi comment faire un échange culturel si on ne parle que de ce que tout le monde connaît ?

Quoi qu'il en soit ce clin d'oeil ne bloquait pas la
compréhension de l'analyse qui suivait. Concernant les quelques termes
d'argot en revanche je comprends ta réaction. Là aussi je n'en ai pas
mis beaucoup, c'est distillé à travers le texte et je te rappelle qu'on
nous demande d'écrire dans notre langue maternelle pour ne pas
"filtrer" nos idées, pour ne pas dénaturer nos pensées. J'aurais du
expliquer les 2 ou 3 mots ou expressions, je m'en excuse. Je corrigerai
ce point dans mes prochains messages.

Clément.

Je
suis tout à fait d'accord, on doit être naturel dans nos écrtitures,
car les filtres risquent d'altérer les idées. Nos pairs à MIT sont
aussi spontanés dans leurs postes, et c'est très utile pour nous, j'ai
beaucoup appris en lisant attentivement leurs posts.

Revenons à nos moutons (ça veut dire: retournous au sujet
principal), Clément a fait une très bonne analyse, et il a très bien
mis en évidence le modèle français du bon étudiant. Il y a aussi un
aspect important qui est récurrent dans les réponses de mes camarades:
c'est l'exemple de l'étudiant qui "travaille suffisamment", qui "sait
aussi s'amuser", qui "est doué et trouve son équilibre pour bien
travailler", ou qui "fait ce qu'il aime, prend le temps de travailler".
On voit bien là l'image de quelqu'un pour qui bosser n'est pas tout, et
qui travaille juste assez pour obtenir de bons résultats dans le
domaine qui le passionne, tout en s'amusant au maximum. On retrouve ici
les échos des associations de mots autour de Ecole/school. Je pense que
le bon étudiant aux USA a beaucoup plus tendance à se dépasser, à faire
plus qu'il n'en faut. Qu'en pensez vous? est-ce juste un stéréotype?

Mo

Hi
all, I'm still a little bit confused about what the slang term means... or is it something that's like an inside joke
that the students at MIT will not understand'

I think that a good student, regardless of where he or she
goes to school, strives for excellence, and do things that he or she is
not required to do. It may be a stereotype, but there's always at least
a hint of truth in stereotypes.

I noticed that only one response on the French side was
which means gifted, right? Speaking generally, I think
that "gifted" people or geniuses aren't necessarily the best examples
of "good students" because sometimes, they are just so smart that they
don't do things that a "good student" should do: they don't go to
class, they don't do their homework, they don't study hard (because
they don't need to). This is not "good student" behavior, and just
because they are super smart does not warrant them the title of "good
student". I think this was the consensus on both the MIT students and
Ecole Polytechnique students though, since the word "gifted" was only
written once.

What's the usual schoolwork load like at l'Ecole? How many
classes do you take each term? And do you feel that your school has a
large majority of "les bons etudiants"?

I
have to agree with Jennifer. A satisfactory student does what is
necessary, but a good student takes their understanding to a higher
level. Ideally, this higher level is set by the student, and not by a
competition with their fellows.

To make an analogy with tools, as we at MIT sometimes refer to
ourselves as, a wrench is a satisfactory tool... it gets the job done.
On the other hand, a socket wrench with all the fixens, now that is a
good tool. It can tackle all the problems a wrench can, and more. I
know which one I would rather have in my toolbox.

Pour
achever une fois pour toute les débats sur ‘les inconnus’, il s’agit de
trois comiques français très connus ; leurs sketchs ont beaucoup
alimenté Ť la culture ť des jeunes de notre génération.

Je suis moi aussi bien d’accord avec tes propos Jennifer ! Ne pas confondre l’étudiant doué et le bon étudiant !

A l’Ecole Polytechnique, en seconde année, nous étudions quatre
matières purement scientifiques par semestre, au moins deux cours de
langues étrangères et enfin deux cours d’humanité et sciences sociales.
Pour ces derniers cours, le choix des thèmes abordés et très vaste : de
l’art (peinture, gravure, sculpture), à l’histoire, en passant par la
psychologie et la philosophie moderne. Enfin le sport est obligatoire à
l’école.

Quant à la charge de travail, disons que nous avons environ
23heures de cours par semaine (je ne compte pas le sport). Ceci peut
vous sembler assez peu mais il faut dire que le rythme des cours est
élevé (à la hauteur du niveau moyen des étudiants qui est
particulièrement élevé). Par ailleurs, cela laisse suffisamment de
temps à chacun pour, soit approfondir s’il le souhaite tel ou tel
cours, soit s’investir dans des associations à l’X ou tout simplement
de profiter de la proximité de Paris. Toujours est-il que je perçois
cette organisation particulièrement favorable à qui cherche
l’épanouissement ; tout le monde y trouve son compte !

Enfin, on doit bien avouer que les étudiants de l’X sont pour
une très grande majorité de bons étudiants (bien sur, il y a une petite
poignée de personnes très douées). Pourquoi ? Tout simplement parce que
le concours d’entrée (hyper sélectif) demande une préparation telle (2
ou 3 années), que des étudiants seulement doués ne peuvent réussir.

Je serais curieux de savoir, vous, quel choix de cours vous
est offert au MIT? Quelle charge de travail vous est imposée ou pas ?
Comment jugez vous le niveau des étudiants (homogène ou pas) au MIT? Je
crois savoir que le MIT est en fait un grand regroupement d’écoles au
formations variées. Nous n’avons pas la chance de côtoyer d’autres
étudiants sur notre campus ; que pensez vous de l’impact d’une telle
diversité des formations sur votre propre enrichissement culturel,
humain et scolaire ?

Hatim
- you raise some interesting questions about MIT. Aside from general
institute requirements (calculus and the basic sciences) and
requirements for our major, we have to take 8 classes in five different
categories on humanities, arts, and the social sciences. These classes
have a broad range, and it sounds very similar to the humanities and
social sciences classes you are required to take. Some of our
humanities classes include music theory, American history, economics,
and literature. There are tons to choose from. When you said that
sports are required at your school, did you mean a sports class or
sports team? We have to take 4 half-semester gym classes throughout our
four years here.

As for how MIT deals with the fact that there are people here
from so many different types of schools with so many different amounts
of "training", MIT has a few programs you can enter into the summer
before your freshman year that helps you "catch up" on the basics of
science and math that you should have before you start classes here.
There are also a few different paths you can take your freshman year
for calculus and physics classes - there are different levels that some
people can place out of beforehand with Advanced Placement tests, and
there are classes that extend into our winter term, that move a little
slower than the normal class for students who might need a little extra
help.

Hatim,

The admissions into the Harvard, MIT, Yale, Princeton, etc are
very similar in the fact that we all take a standaridized test to get
to university but it is not the sole factor in getting admitted to
college. Universities are very interested in leadership, school
ranking, extra cirricular activities etc

The general outline of what Kathryn has written is true.
However, all these classes tend to be rigorous which helps everyone
even though they are naturally gifted and the "cream of the crop" be at
an MIT level of proficiency.

The diversity of geographic, economic, racial, cultural etc
helps make MIT an unique place. You learn to understand from a
different perspective.

Before coming to MIT, I had some notions of what it's like to
Middle Eastern or raised in some of the most remote parts of Africa,
but many of these thoughts and perspectives turned out to be false.
Here, I was able to meet people who actually had experience in these
types of situations. They were able to provide with first hand
knowledge, so I can form a fuller more panoramic view of the world in
which we live.

It is about coming to a perspective that is based on fact and experience and not on readings and outside observation.

Je
n'ai pas vraiment étudié les reponses données aux questions, mais ce
débat set très intéressant : le dilemne entre bon étudiant et étudiant
doué. On peut citer en exemple le cas d'Enstein, qui était un vrai
cancre en cours et qui pourtant a révolutionné l'avenir de la physique
moderne.

Effectivement je pense que lorsqu'on parle de "bon étudiant",
on pense d'abord à quelqu'un de studieux avant de penser à quelqu'un de
doué et d'intéréssé par ce qu'il fait.

Je pense que notre système n'est pas forcement propice à
l'épanouissement de génis, car un géni est excellentissime dans une
matière particulière alors que dans les autres il sera plutôt moyen.
Notre système demande d'être bon dans toutes les matières. J'ai
l'impression en revanche que votre système permet de plus choisir ses
matières non ?

Gael-

I am not sure what you meant by "your system"- as in the general
US college system or MIT specfically. I would say that at MIT you have
to be very strong in math and science- our core consists of 2 semesters
of physics, 2 of calculus, biology and chemistry. We also have to take
8 humanities, but you are allowed flexibility in choosing- economics,
pscyhology, art, music, languages, etc. So you can pick what you're
good at. Beyond that, you can pick your major. MIT has a very strong
science core, so you pretty much use that in any major. For example, I
am studying management, but within my major I take 2 statistic classes,
another math class, 2 economic classes, a computer science class, etc.
So I'd say at MIT, you have to be very good at math and science, even
if you pick majors that aren't really math and science oriented. There
is the accompanying stereotype that students at MIT can't read or write
well; in some cases that is true, but in most cases, it is not. But it
true that students at more humanities-centered schools probably write
better than us.

My friends at other colleges are the opposite- many of them
don't have to take more than one or two math or science classes to get
their degrees, and their core has more flexibility than ours. Some
other colleges have no core at all and students take what they want. So
under the US system, yes, it is possible to pick a school that focuses
more on what you're good at. There are also many schools where you have
to be good at everything. It is one of the many things that students
factor in when deciding where to go to school.

Lisa

Gael-

A couple of weeks ago for class, we had to do some research on
L'ecole Polytechnique so we can get a better understanding on your
experiences. That includes gaining a deeper understanding on your
admissions, required classes, campus life etc. I think it may be really
beneficcial if you do the same for MIT becuase I think the similarities
in the two schools is the underlying reason behind the similarities in
our answers to what a good student is.

I feel like because both of our universities focus on a
science and engineering core, the traits of a good student are very
similar. I did however, feel that on the French side, there was a
bigger emphasis on the importance of being passionate about your work,
which was something not clearly evident on the US side.

Do you decide your major before you go to university? When do you have to declare it? Is there flexibility in changing?

- Hashem

Salut Hashem,

Concernant nos choix de matières, on vient tous de filiere
différentes, spécialisés en Maths, Physique, Chimie ou Sciences
Industrielles. La fin de la première année est apellé Tronc commun et
on fait tous la même chose. La seconde année on doit choisir 8 cours
différents dans 6 matières différentes (plus les langues et les
enseignements d'ouverture). Après ces deux prmières années qui se
veulent les plus généralistes possibles, on choisit en 3° année 2
matières majeures (pour certaines majeurs certains cours de 2° année
sont obligatoires), et enfin on fait on fait notre 4° année dans une
école en choisissant une majeure: ce qui fait qu'en fait on est assez
libre dans notre choix et notre spécialisation à proprement parlé
n'intervient qu'en troisième année (donc la 5° après le bac).

Mais qu'en est-il chez vous, est ce que les différents
départements d'enseignement sont cloisonnés ou avez vous une marge de
manoeuvre.

Alban

Hello everyone,

Sidetracking from this ongoing conversation, I have a question
about the overall atmosphere among the students in France. Is
collaboration common among students or is there more of a sense of
independence? I guess I'm interested in knowing the differences between
French and American student beliefs. The overall feeling here in the US
is one of independence. It is common for students to spend hours on
their own trying to figure out a problem rather than asking for help.
This is less common at MIT, since collaboration is encouraged here, but
there is still that "American" attitude towards self-improvement and
self-sufficientness.

I'm wondering if it is similar in France. Is it common for students to work together and share their findings?