Work

Travail

important, duty, money

colleagues, stress, office

dreadful, necessary for a living

Duty, Money, Improvement

efficiency, time, duties, responsabilities

fulfillment, money, output

Fun, Long, Hard

good, important, central to identity

hard, boring, interesting

hours, retirement, interviews

job, daily, necessity, mone

long, boring, necessary

money, busy, weekends

necessary, fun, important

necessity, life, tiring

purpose, education,

purpose, money, happiness

rewarding, fulfilling, fun

rewarding, success, sustenance

school, hours, hard

success, reward, satisfaction

time, difficult, thinking

argent, employé, travailleur

argent, sécurité, obligation

être prof de FLE, salaire

beaucoup, vital, épanouissement, réussite

chômage, salaire, smic

Conformisme, obligations, devoir

devoir, fatigue, building

dur, indispensable, gratifiant

envie, argent, temps

l'ordinateur, argent, collègues

Nécessité, accomplissement

objectif, argent, fardeau, enrichissement, découverte

Obligations, salaire, satisfaction

Projet, Activité, Etudes

quotidien, salaire, bureau

réussite,plaisir,intérêt

responsabilité, équipe, organisation

salaire, identité, utilitarisme

socialisation, carrière, emploi

stabilité, foyer, succès

Discussion

Perhaps I have a cynical view of America, but I wonder how different our responses are to what the average American's responses would be. 

I feel that, in general, MIT students believe in the importance of work and the satisfaction one can attain from it. We suggested words like "fun," "rewarding," and "important." 

But I wonder what would happen if we asked someone random on the street. My impression is that it would be a more negative response, somewhat less willing to accept the benefits of work and more likely to see the burdensome aspects of it. 

Our responses were very similar to the French students, causing me to believe that they, too, view work as a necessary part of life and of success. I was a bit surprised to see that only one French student (and no MIT students) refered specifically to the rampant unemployment plaguing France and the US. 

Dans tous les cas, l'argent et le travail sont associés. Ce qui montre bien que les gens travaillent surtout pour l'argent. L'autre mot qui est commun et majoritaire pour les américains et les français est "devoir" (que j'associe à "nécessité") : on travaille aussi parce qu'on a pas le choix. Et donc, je pose la question aux américains, et si vous aviez le choix, est ce que vous travaillerez ?

Je suis d'accord avec Paula pour son analyse. Les réponses sont celles d'étudiants, elles sont différentes du français ou de l'américain moyens. Je connais de nombreuses personnes pour qui le travail n'est pas associé à argent mais à recherche : il y a maintenant plus de trois millions de chômeurs en France.

 

 

 

A Paula Gonzalez,

Je vis et travaille en Asie. Dans mon pays, si vous avez un bon diplôme, vous n'arrivez pas parfois à trouver un bon travail. Pour l'avoir, vous devez l'acheter; C'est ridicul, non?

@Paula Je suis d'accord avec ce que tu as dit dans ton message. Je ne suis pas sûre que les réponses seraient les mêmes si cette association de mots était proposée à des français interrogés dans la rue. Plus négatif, probablement.

Oui, on se rejoint sur des termes comme "money", "necessity" et "salaire" mais c'est intéressant car personne du côté français n'a associé le mot "travail" aux mots "fun", "happiness" ou "fullfilment" sauf une fois avec "épanouissement". J'ai l'impression que pour les français, ces notions se retrouvent plus dans la vie privée que dans la vie professionnelle et que le travail ne détermine pas totalement le bien-être d'une personne.

Les américains utilisent quand même des termes comme "difficult", "dreadful", "boring" et "hard" contrairement au français et je me suis demandée si ça venait des jobs étudiants qu'ils ont eu ou si c'était une idée général du mot travail même par rapport à la profession qu'il souhaitent exercer plus tard...?

Bonjour!

je suis totalement d'accord avec Paula. Il serait très intéressant de poser cette question à d'autres personnes que des étudiants.

Le chômage est très présent en France ainsi qu'aux Etats-Unis et pourtant n'a pas été beaucoup mentionné... Est ce dû à l'optimisme des étudiants? Ou au contraire au déni total de ce qui peut arriver après avoir été diplomé?

En France, sortir d'une université n'est pas forcément un avantage pour trouver un emploi. Peut être que c'est pour cela que seul un étudiant français a répondu avec le mot "chômage". Est ce que lorsque l'on sort du MIT cela est une garantie de trouver un travail? Cela pourrait expliquer pourquoi les étudiants émaéricains n'y ont pas forcément pensé...

I agree with Paula that non-students would associate 'work' more with unemployment. But I think that because we are students, studying and going to school is pretty much our occupation. Unless we are maybe graduating and looking for a job, I think of my own work experiences in internships or the work that my parents do, or the work as is portrayed on tv and movies. In response to Lova, I think that either work as is portrayed by the media or as most students know if from student jobs (in high school, most of my friends worked at fast food restaurants) as boring and dull and unfulfilling. 

Marine: Students that graduate from MIT aren't guaranteed a job, but so long as our grades are half-decent we've basically got a golden ticket to finding employment in our chosen fields. Because of this, we're more picky about where we end up working. It's more about finding the right job - one that pays well, one that we'll enjoy, and one that will give us the development opportunities we want. I think this is probably one of the reasons that we mentioned words such as "fun" and "fulfilling". This only applies to students that graduate from top univerisities however. Most college graduates in america have a lot of difficulty finding a job, but the prestige and reputation of our school gives us such a huge advantage that unemployment doesn't even come into the equation for us.

It is curious that the French mention unemployment and americans didn't. I think it is because americans, despite rises in unemployment levels and economic downturns, still perceive america as a land of opportunity, especially opportunity for work and self-improvement. Because this is something coveted by a lot of people, it can even seem less laborsome to some, those with potentially higher education, because they can see the benefits and potential of ultimately realizing their goals. 

Je suis d'accord avec toi Kieran concernant le "golden ticket". Je ne suis pas sûre que les différences de réponses soient dues à nos cultures (américaine et française), mais plutôt du fait que vous, étudiants du MIT, êtes en mesure de pouvoir être pointilleux sur le choix de votre futur emploi (de part la réputation du MIT). Je pense que si on avait proposé à des étudiants en grandes écoles, on aurait eu des réponses plus positives aussi, car ils sont plus certains de trouver un emploi qu'un étudiant d'université.

Et le fait de n'être encore qu'étudiant nous invite à un peu plus d'optimisme, nous espérons ne pas être au chômage, même si on en a conscience, mais il est sûrement plus judicieux de ne pas se focaliser sur cette malheureuse probabilité.

Having grown up in an economically depressed area with a high rate of unemployment, and having attended a less prestigious school for my undergraduate degree, I agree that students at MIT are somewhat protected from the concerns of unemployment that plague many Americans. I graduated with my Bachelor's degree the year the recession hit, and part of my motivation for attending graduate school at MIT was that I knew I would have a stable income and health insurance for 5-6 years and a chance to improve my credentials for my next job search... even if my paychecks were smaller than what I would have been receiving in industry.  Many of my friends from school lost their jobs in the first year after our graduation (they are now doing much better).  The economy is improving, which is bringing hope, but the thing that has given me the most confidence is knowing I'll be a more desirable candidate next time I apply because of the MIT degree.

Amanda, j'ai trouvé ta réponse très juste. Nous avons une autre approche du mot "travail" car nous sommes étudiants et donc notre vision se limite à nos quelques expérience professionnelles, etc. Et oui, quand je discute avec d'autres étudiants de nos jobs respectifs, je constate que nous utilisons presque toujours des mots comme "chiant", "ennuyeux" et "mal payé". Et quand je regarde le journal télévisé ou quand je lis le journal je ne vois ou n'entends que le mot "chômage" ( "grève" aussi) ce qui confirme, comme Paula l'a dit, que le monde non-étudiant serait plus enclin à utiliser ce mot que nous. 

L'image donnée au travail dans les médias est assez négative - les français préfèrent dire "réaliste" et souvent utilisée à des fins politiques. Et même dans les films ou séries françaises, le travail paraît toujours comme quelque chose de difficile, contraignant, de gris. Qu'en est-il du côté des médias américains ? Avez-vous une vision plus positive ? J'ai cette impression qu'on véhicule plus une idée d'épanouissement, de défi tentant.

Lova: I think it's important to keep in mind that, in general, americains tend to spend a lot more time at work than the french do. When our teacher told us that the french only have a 35 hour work week, our class started laughing, because it just seemed so strange and ridiculous to us that they could work so little. Over here, it is very common for people to work a lot more than that across all levels of employment (Low wage earners often have to work a high number of hours in order to get by, and highly paid jobs often come with the expectation that the person will put in a lot of time in order to achieve the company's desired results).

Over this last summer for instance, I was working over 70 hours a week between two jobs, and now that the semester has started again, I'm still working more than 40 hours. To give another example: At the restaurant I work at, there are multiple sous chefs and FOH managers who consistently work between 80 and 100 hours per week. Not to mention that we only get two weeks vacation each year, compared to your five.

The result of all this, is that our job is a much larger aspect of our lives, and as such there is a much larger incentive to find one that is "fun", "rewarding", and "fulfilling", because there are a lot less opportunities for us to find these outside of work. Contrary to work not determining a person's well-being in France, one's work in the United States is a big factor in his or her well-being. 

In response to Marine's suggestion that this question of work be put to people other than students I can say that I totally agree.  Work is a hot topic in the current political arena.  The United States is currently looking at a 10% unemployment rate and "job creation" is the keyword that Obama and Romney seem to be throwing around these days.  A majority of Americans work in the service industry and blue-collar jobs, where people's employments are more fragile to the economic fluctuations that occur.  I would be very interested in getting more input from the students at Lyon on the current employment situation in France.

Juste pour préciser, tout le monde ne travaille pas aux 35 heures ! Dès qu'on passe au statut "cadre" (on gagne un peu plus d'argent), il est attendu de nous qu'on travaille bien plus.

Mais il est vrai que le travail tient une place différente dans nos vies, en France, on n'a pas cette culture de vivre pour travailler. Je ne sais pas si c'est propre aux pays latins ou si c'est juste nous.

Concernant le chômage, on a dépassé la barre des 3 millions de chômeurs en France et c'est un sujet très préoccupant, comme chez vous, surtout qu'il ne fait que grimper (16ème hausse consécutive quand on regarde mois après mois) et qu'il est difficile d'endiguer cette hausse constante. On note aussi que le taux de chômage est encore plus fort chez les 15-24 ans. Ce sujet a été au coeur des débats de la campagne présidentielle cette année, comme vous en ce moment, et à ça s'est ajouté les enjeux de la retraite (on a eu une réforme qui a fait passer l'âge de la retraite de 60 à 65 ans), ce qui a entraîné un très grand débat.

En tout cas, je suis très impressionnée par toi, Kieran, qui réussit à travailler 40h/semaine tout en faisant tes études. En France, de nombreux étudiants travaillent à côté pour payer leurs loyers et pour pouvoir survivre, mais pas à 40 heures. Et travailler 100 heures par semaine me parait impensable ! Je crois qu'il y a un vrai choc culturel par rapport à ça.

 

Moi aussi je suis d'accord avec vos réponses, et ce que vous dites concernant le chômage qui est très présent dans mon environnement aussi, mais j'ai remarqué quelque chose qui m'a inspirer et j'en voudrais dire deux mots, pour les américains, le travail est ( hard, boring et argent) alors cela m'a donné une vision à corriger par vous effectivement si c'est je me trompe ou je dis des bêtises , la compétition et trop forte dans la société américaine, on travaille tout le temps, on travaille pour l'argent, si on se donne un peu de repos quelqu'un d'autre viendra prendre sa place alors c'est difficile et il y a pas de temps pour soi, il faut travailler la vie est monotone et c'est ennuyeux ,,

Par contre en France, on travaille beaucoup, au moins beaucoup plus que chez moi, mais ce que j’aime bien ici c’est qu’on se donne beaucoup de temps à soi, on s'amuse, on sort et on voyage, je vois pas de français qui restent à la maison le week-end, et j'apprécie cela beaucoup

Pour moi personnellement, le travail est une nécessité, je travail pour essayer de vivre, et bien c’est un plaisir aussi, je suis un prof de FLE, enseigner c'est ma vie, j'adore mon métier, et je pense que j'ai eu beaucoup de chance parce que je travail avec mon diplôme, et dans le domaine que j'aime bien, MAIS - il y a toujours un mais-  je viens d'un environnement  où moins de 0.01 percent des gens travaillent grâce à leurs diplômes, les médecins conduisent les moyens de transport en commun, les architectes travaillent comme coiffeurs !! ils doivent travailler pour vivre !!!

@Morgane Buffin: I can't speak for everyone, but I think that given the choice, most Americans would still choose to work. Sure, it's seen as a "necessity" or a "duty," but I also think Americans value work and ambition. Here, the general thought process is "What's next?" in the way that people always want to climb higher, get a raise, reach a certain level of influence in their company, etc. I have never been to France, but in my travels to Spain in the past, I noticed their culture is very different, and much more slow-paced. I think this a major difference in our two cultures, as Kieran mentioned in his post, and it dictates the kind of responses people submitted for this word. 

 

Je crois que les français travaillent en général moins que leurs voisins européens ou dans le monde entier. Mais, comme Caroline l'a dit, les 35h sont loin de concerner l'ensemble de la population active ! La plupart des personnes qui travaillent à 35h sont des employés ayant peu de responsabilité et un bas salaire (la salaire minimum étant garantie, ils n'ont pas besoin d'accumuler un grand nombre d'heure pour parvenir à une somme décente). Les cadres et autres fonctions à forte rémunération travaillent bien plus ! 

Il ne faudrait pas non plus croire que les français ont un rapport sain au monde du travail, grâce au faible nombre d'heures passées par semaine. Au contraire, le stress au travail ne cessent d'augmenter et on assiste parfois à des vagues de suicides dans certaines entreprises. Les 35h étaient censés relancer l'emploi en dégageant de la place pour de nouveaux travailleurs dans les entreprises. Mais en réalité, les employés sont en général poussés à faire un travailleur nécéssitant plus de temps en 35h.Et beaucoup d'entreprises choisissent aussi de proposer à leurs employés des contrats à 39h au lieu de 35 moyennant des récupérations. 

 

@ Paula : Je ne parle évidemment pas pour tout le monde. Mais certains de mes amis choisiraient de ne pas travailler si cela était possible. Et je pense que cela reflète l'opinion d'une certaine couche de la population qui ne pense pas que le travail soit nécessaire pour être épanouis, qu'il y a d'autres choses plus importantes. POur ma part, je ne tranche pas sur la question ! Je pense qu'en effet il y a plus que le travail, mais quand j'ai trop de temps libre, je ne me sens pas particulièrement bien non plus... Je pense qu'on nous éduque tout petit à avoir un but dans la vie, et, étant donné que le travail rempli un bonne partie de notre temps, on en fait notre but. On n'a pas assez de temps pour développer d'autres passions, ce qui fait qu'on se concentre plus sur le travail. 

 

Une chanson française des années 60 dit "le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver, les acharnés du boulot, ne font pas de vieux os"!!

Sans être totalement d'accord avec cette chanson, je pense que travailler trop est fortement nuisible et qu'il est important de faire une "coupure" de temps à autre d'où l'importance des vacances et jours fériés!!!

En classe de terminale, les lycéens français suivent des cours de philosophie et le thème du travail est abordé. C'est un sujet que nous avions d'ailleurs relié avec le bonheur, et pourtant nous avions 17 ans et pas très envie de penser au travail!!

Mai: I think that there are a lot of people across the world who have degress, but who can't find work in their fields. I think there's a misconception, especially amongst high-school students, that getting a degree means getting a job. But this simply isn't true, the job market is highly competitive. A degree only says that you've got the right pre-requisites for the job, not that you're the best candidate.

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