You see a student next to you cheating on an exam.

Vous voyez un étudiant à côté de vous qui triche lors d'un examen.

  • Be very uncomfortable but not say anything.
  • Do nothing
  • I might tell the professor, I might just put my head down and keep working.
  • I should tell someone discretely
  • I won't do anything
  • I would do nothing. If they get caught by the teacher, that's their stupid fault.
  • I wouldn't say anything, though if someone asked me about it, I'd confirm it.
  • I would probably ignore it.
  • I would shake my head and continue working on my exam as usual. It's disappointing when people cheat, but it's not my business because they're only cheating themselves in my opinion
  • I would tell the proctor/teacher afterwards.
  • Make sure the student couldn't see my paper at all.
  • report her
  • Tell a teacher
  • C'est son problème, on étudie pour avoir des connaissances pas des bonnes notes
  • C'est son problème tant qu'il ne cherche pas à me déranger
  • Chacun ses problèmes, cela ne me regarde pas
  • Il fait ce qu'il veut, tant pis pour lui si il se fait prendre.
  • Je considère que même s'il a son diplôme il fera un piètre employé.
  • Je continue mon examen, ce n'est pas mon rôle de le signaler.
  • Je dit à professeur après l'examen qu'est-ce qu'il a fait.
  • Je ne fais rien
  • rien, il travaille pour lui, c'est son problème et il en assume les conséquences
  • si je ne l'ai pas réussi ça m'énerve, sinon je hausse les sourcils et ne m'en occupe pas
  • si je réussis l'examen je ne dis rien, si j'ai des difficultés je lui demande de partager
  • Tant mieux si il réussit son examen mais ça ne l'amènera pas bien loin dans sa carrière.
  • Tant pis pour lui, il faut savoir donner de l'importance à l'enrichissement personnel

Discussion

Bonjour,
Je remarque que la dénonciation est beaucoup plus présente du côté américain que du côté français. En effet, du côté français une seule personne dénoncerait l’étudiant. Je pense que cela est dû au fait que depuis la seconde guerre mondiale la dénonciation est très mal vue en France, car tout de suite associée au terme “collabo”.

Je suis d’accord avec Nathan, je pense que la dénonciation est mal vue en France. Egalement, il semblerait que du côté américain “tricher” ne soit pas habituel puisque la majorité des gens signalerait la personne comme si cela était vraiment mal. “Tricher” n’est pas habituel aux Etat Unis ? J’ai l’impression que depuis que je suis au primaire, j’ai toujours vu des gens tricher, cela fait parti du décor.

Bonjour, sans vouloir retomber dans les tranchées de la collaboration, je pense plus que c’est dû au fait que le classement importe peu en France, peut etre qu’aux USA, il est plus précieux de finir dans les meilleurs places à l’issue de l’année scolaire.

@Arthur Péquin I think that’s probably true. It seems like once you get into a grande école, grades don’t really matter much. Is that true? For us, grades are still important in college. I think a lot of the differences in responses might be based on this.
If someone was cheating next to you in an exam, would you not feel like that was unfair?

To answer previous comments, in the United States “telling on someone” or “being a tattle-tale” can also be negatively viewed, but it doesn’t sound as bad as in France. @Nathan Paillou I don’t know the history of the term “collabo” in World War II in France, can you explain what you meant by that comment?

Cheating is not something that happens all too often in the United States, at least in my experience. It’s very much frowned upon, and the consequences for cheating can be so severe that it’s not worth risking something like getting a 0 on a test and disciplinary action in order to get a few more points on a test.

I thought it was really interesting that a lot of French students took the position of “That’s his problem, cheating will only hurt him in the long run”, whereas on the American side, even though people looked down on cheating, basically no one was content with that reflection. Why do you think the French students responded like that? I wonder if it is because, like @Arthur Péquin mentioned, grades are so important in the US that they become an end unto themselves.

I’m struck by how often people explain why they would do what they do on the French side, compared to how little people do this on the American side. I’m not really sure how I can explain this, but the effect is striking. Maybe in the United States, not telling on a cheater is not a thing people find defensible, and so they don’t try to justify their point of view? This effect could also be created by it simply mattering less if you cheat in the French context than in the American one. What do you think?

Bonjour,
@apn Le terme “collabo” est un raccourci du mot collaborateur. C’est le nom utilisé pour désigner les français qui ont aidé les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale ( souvent en leurs donnant des informations ).
Personnellement pendant toute ma scolarité je n’ai jamais travaillé pour le classement ( je n’ai pas effectué de classe préparatoire ) mais seulement pour les connaissances. Je pense donc comme toi que l’indifférence par rapport au fait qu’un étudiant triche est due à cette absence de compétition.

What are your testing environments like? In my classes that have tests, most of the time there will be something like 100 students in the same large room, and proctors will walk around checking on students. I guess that if someone were to cheat, they’d have to try to look at their phone under the table.For this reason, I think that if any student would notice someone cheating, it’s fairly likely that a proctor or professor would also, and so the case that you notice someone cheating and no proctor does does is somewhat rare. What is your testing environment like? How many people are in one room together at the same time?

@broccoli, lors des examens nous sommes un peu moins d’une centaine dans un grand amphithéâtre, avec environ 2 ou 3 places de libre entre chaque personne et un rang vide entre deux rangées. Tout cela est fait pour qu’on ne puisse pas copier les réponses d’une autre personne mais il y a seulement deux professeurs qui surveillent la salle et certains restent sur leur bureau tout devant de la salle donc ils ne surveillent pas tout le temps les élèves un par un.
Pour répondre aux autres questions, effectivement, une fois arrivé en école d’ingénieur les sanctions peuvent ne pas être très importantes pour tricherie, un 0 à l’examen et une explication avec l’administration (un conseil disciplinaire) mais pas forcément de renvoi de l’école. Notre absence de réaction peut effectivement venir du fait qu’il n’y a pas de classement mais aussi parce que cette personne n’aura pas de réels problèmes donc cela ne changera rien au final.

Quels sont les conséquences suite à une tricherie aux Etats-Unis ?

@alexmn Personnellement si j’ai travaillé toute la nuit pour un examen et qu’une personne triche à côté de moi et qu’au final, la personne reçoit une meilleure note, évidemment je vais trouver cela réellement injuste, mais je n’irai pas jusqu’à la dénoncer. En réalité, je ne sais pas exactement pourquoi, juste parce que cela ne se fait pas et qu’au final, la personne qui recevra le plus de problèmes par la suite cela sera moi. Comme dit au dessus, la personne ne sera pas renvoyée par contre j’aurais une image de dénonciatrice ce qui n’est pas vraiment une bonne image. Je pense qu’on nous enseigne que chaque personne est responsable de ses actions, au final le ou la tricheuse sera puni(e) par le karma ^^

Comment se passe les examens chez vous ? Etes vous tous dans des amphithéâtres, espacés les uns des autres avec peu de surveillants comme en France ?

@broccoli, en Finlande les examens sont normalement organisés comme en France (nous sommes dans un grand amphithéâtre, il y a des places libre entre les étudiants et 2 ou 3 surveillants). J’ai appris qu’en Italie, il y a des examens écrits et orals. En Finlande, on a seulement des examanes écrit, mais est-ce que c’est le même chose aux Etat-Unis et en France, avez-vous les examens orales?

@mduchesne001 In the United States, the punishment for cheating seems similar to that in France–you receive a zero on the exam or assignment, and typically there is some disciplinary action involved, administered by either the course staff or the dean. But since grades are pretty important in American universities, and a single test can encompass up to half your final grade, getting a 0 on a test can be a really big deal.

@Anu H In the U. S., typically we just have written tests, but sometimes for certain types of classes we may have a spoken component (like for a language class) or a more presentation-based project.

In the United States, another aspect of cheating that’s really important is plagiarizing other people’s work on homework and projects. For instance, my computer science classes are very strict about prohibiting copying code from other people on problem sets. Is there a similar attitude in France?

@elise Very often we’re in large rooms too with little supervision. I think there are usually more proctors here than what you describe, but they’re more there for answering any questions rather than for checking if people are cheating. I’ve often thought that it would be extremely easy to cheat as there really isn’t much stopping you at all. For example, bringing a sheet of notes formatted like an exam question, going to the bathroom to look things up online, etc. This surprised me when I came here as the exams were much more formal at my high school so it was much harder to cheat.

Do you think it would be difficult to cheat if you were determined in France?

@apn : Oui en France nous avons les mêmes règles très strictes quant au plagiat. Spécialement dans notre école d’ingénieur, le plagiat est très surveillé et nous risquons de grosses sanctions si nous plagions quelqu’un. Ceci est réellement associé à de la triche et ceci est assez mal vu.

I’d be curious to see what students from ENSEIRB feel about police officers. Do you trust them? Do they always have your best interests in mind? Curious to compare to MIT attitudes.

I also find it interesting that in the US there is more media coverage of police wrongdoing, but MIT students are more likely to question the police despite that potential fear. Perhaps many MIT students feel as if they are in a position where it is safe to question the police - e. g. they may feel relatively privileged?

Je suis vraiment très surpris après avoir lu un certain nombre de vos commentaires. Car j’ignorais totalement la “relation” entre les citoyens américains et la police américaine. Et je constate qu’il y’a un énorme fossé entre nos institutions concernant la police. En effet, en France la police est beaucoup moins effrayante qu’elle ne semble l’être aux USA. Pour ma part par exemple, ni moi ni aucun de mes amis n’a jamais été effrayé par un officier de police, sauf peut être pour une simple contravention.
Mais je pense que cela s’explique par le fait qu’en France, la police possède beaucoup moins de liberté et est moins influente qu’aux Etats Unis, notamment car notre police n’a le droit que de riposter. Si bien qu’avec les manifestations actuelles en France, on voit même parfois des policiers en dépression et persécutés par la population plutôt que l’inverse. Cependant, je trouve que c’est un sujet très délicat, avec beaucoup de facteurs à prendre en compte (comme le port d’arme) pour expliquer les lois qui gouvernent nos polices respectives.

Salut Abrito, pour ma part la police est une institution cruciale pour une démocratie, même comme une constante même s’il y a souvent des bavures comme dans toutes les corporations de la société. Je suis pour une démocratie forte avec des forces de l’ordre fortes et intègres plutôt que de vivre dans une anarchie totale avec la loi du plus fort.

Les messages du MIT m’ont fait le même effet qu’à Pierre. Je trouve ça surprenant que toute une population ait si peur d’une institution qui est sensée être la pour la protéger. Je me demande pourquoi vous avez aussi peur de la police alors que vous n’avez pourtant rien fait, les cas de débordement sont ils si courant ?
Car vous avez beau voir les débordement relayés à la télé vous devez bien en avoir des expériences personnelles ?

Il est clair que en France le rapport n’est pas du tout le même qu’aux Etats-unis. A la vue des réponses la police aux USA à l’air beaucoup plus autoritaire et influente. Ce qui en soit est une bonne chose. Sans remettre en cause le fait qu’il faut bien évidemment présenter ces papiers.
Cela peut faire réfléchir sur le fait que la police en france manque d’autorité et de pouvoir.

Je pense comme Pierre, que les policier Français ont bien moins droit que les policiers américain ainsi les différentes craintes pour les américain ne sont pas présentes chez les étudiants de l’ENSEIRB. De plus, mis à part dans les quartiers difficiles la police est rarement rude.

Comme mes amis enseirbiens, je suis surprise de voir que certains sont effrayés par le fait d’être arrêter par la police pour un simple contrôle de papiers. Je suis surprise également par la relation qu’ont les américains avec la police. Cela m’est arrivé plusieurs fois d’avoir un contrôle de mes papiers et je ne trouvais pas cela choquant ou inquiétant.
Je suis tout à fait d’accord par rapport à ce qu’a dit Pierre sur les raisons de cette différence.

engage