work

travail

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  • homework, hard, exhausted
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  • livelihood, fulfillment, tiring
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  • stress, money
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  • intéressant, étranger
  • Nécessité, il faut donner de soi
  • obligation, contrainte
  • obligation, rémunération
  • Obligatoire, Salaire
  • perfectionnisme, collègues
  • responsabilité, futur
  • rémunération, société,

Discussion

Bonjour à tous,
J’ai remarqué que dans la colonne des réponses américaines, les mots “stress”, “tiring”, “tired” et “exhausted” reviennent plusieurs fois, alors que dans la colonne française, la fatigue n’est pas représentée. Le travail est plutôt vu comme une obligation, une nécessité. Ce qui est étonnant car les français sont plutôt connus pour être râleurs à propos du fait de travailler ! D’où vient cette différence à votre avis ?

Bonjour,
Je note une deuxième différence entre les deux colonnes : deux des étudiants américains associent le travail à une certaine reconnaissance ou récompense “reward” ou “grading” alors qu’en France on parle plus d’engagement ou d’obligation. D’où vient cette différence selon vous ?

Je pense que les différences viennent de l’éthymologie du mot travail, qui vient du latin tripalium qui désigne de la torture. D’où vient le mot “work” en anglais?

Bonjour,
Dans cette constante démarche de progrès et de production, pensez-vous qu’un travail intensif est une solution viable tout en prenant en compte les conditions et les revendications des travailleurs ? D’un point de vue américain, pensez-vous que vous travaillez trop ou que la performance au travail pourrait être améliorée ?

Hello everyone! I will try to address some of the questions that were asked. I also noticed the emphasis of exhaustion in the opinions of American students and the emphasis of obligation regarding work for the French. I think this is due to the work atmosphere in a typical American career. Employers and supervisors demand a lot from their employees because it is the nature of any job to strive for excellence and go above and beyond. In addition, a lot of Americans are immigrants; hence, they had to work their way up the ladder of success which required a lot of struggle and hardship. There is a firm belief that through hard work, one will eventually achieve success.

Therefore it was interesting to note that “obligation” seem to be the most popular notion regarding work for the French. Is this due to the socialist atmosphere of french politics? Is it obligation because it is imposed by the state?

I’ve noticed that on the French side, there is a lot of “obligation/nécessité/besoin”, whereas the American side has only one copy of “necessary”, focusing more on “money”. Does this point to a difference in societal implications between doing work just for the money, and doing work to fulfill a societal expectation?

Effectivement je pense que la notion de nécessité/besoin récurrente dans nos réponses vient du fait que notre société nous apprend depuis tout petit que travailler est indispensable pour gagner sa vie et pour avoir une situation stable. La notion de travail est peu souvent reliée au loisir et au plaisir, même si on nous enseigne aussi qu’il faut faire un travail qui nous plait pour ne pas avoir l’impression de travailler. Vous apprend-t-on cela aussi lorsque vous êtes enfants ? Est-ce compatible avec cette atmosphère de demande de performance incessante dont vous avez parlée dans vos réponses ?

En effet, bien que certaines personnes trouvent de l’épanouissement personnel à travailler, on nous apprends depuis tout petit que travailler est une obligation et que l’on étudie afin de pouvoir travailler. La notion de plaisir de travailler n’est que rarement évoquée en France.
Est-ce que vous aussi on ne vous parle du travail que comme une obligation ou plutôt comme une liberté, un accomplissement et une indépendance?

I think it varies for people. Some people love their work and take pride in it, while others only see a job as a paycheck. I think, especially for young people, that the first jobs are accomplishments and a source of independence. I also think there may be a correlation between education level and job satisfaction. I feel like people who are able to pursue careers that they will enjoy are more likely to take pride in their work than someone who is working a minimum-wage job to make ends meet.

Pour ma part, je ne pense pas qu’en France le niveau d’étude influe sur la satisfaction que l’on obtient de son travail. Beaucoup d’artisans font leur métier par passion et / ou vocation et sont très fières de ce qu’ils font alors que des personnes ayant réalisées des années d’études et exerçant un métier à responsabilités veulent juste tout quitter pour éviter la pression et le ‘burn out’. Vous parliez d’une recherche d’excellence dans vos industrie, est il commun qu’une personne haut-placé dans l’entreprise quitte son poste pour éviter cette pression ?

Ce n’est peut-être qu’une impression, mais dans toutes les personnes que je connais, celles qui sont le plus heureuses sont celles qui font un travail manuel, artisanal ou proche de la nature. Toutes celles qui travaillent en industrie, dans l’administratif ou en ingénierie voient vraiment leur travail comme une contrainte et un fardeau. Je connais même un couple de personnes qui se rendent vraiment malheureux à cause de leur travail, et qui le voient comme une entrave à leur bonheur.
J’ai donc tendance à penser que le niveau de bonheur qu’on retire d’un travail est inversement proportionnel au niveau d’études. Mais en contrepartie, quelqu’un qui a fait de longues études et a décroché un emploi à responsabilité (ingénieur, directeur, etc.) a tout de même la fierté d’être parvenu là, et en retire aussi un niveau de vie très stable et confortable. Ce qui reviendrait à devoir choisir entre le bonheur et une vie facile.

@Blandine, ton post m’a rendue vraiment triste :( J’espère qu’il ne faut pas choisir entre le bonheur et un niveau de vie confortable, sinon autant que j’arrête mes études direct !!!

Je suis pas d’accord. Je pense plutôt que les personnes qui font des longues études par défaut, parce qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent, (par exemple l’attitude “je fais prépa et après on verra” ou “je fais médecine parce que mes parents veulent me voir médecin”) sont celles qui se retrouvent à voir le travail comme une grosse contrainte puisqu’ils font quelque chose qui ne les intéresse pas. C’est déprimant mais bon c’est rien on s’adapte.

@elise : Eh bien j’espère aussi, parce que je n’ai pas envie d’être malheureuse toute ma vie !
Je faisais juste part d’un ressenti général vis-à-vis de mon entourage. Je ne pense pas que ce soit la vérité absolue, il y a bien des ingénieurs qui sont heureux de ce qu’ils font, tout comme il y a des personnes qui n’ont jamais fait d’études et qui le regrettent toute leur vie parce qu’ils n’ont de ce fait pas accès à un travail qui leur plaît.