Suburbs

Banlieue

  • boring
  • Boring, Adulthood, Family
  • Boring, Isolated, Open, Old
  • dull, white, boring
  • home, green, car
  • home, peaceful, family
  • Home, quiet, families
  • homes, backyards, cars
  • houses, city, pavement
  • Landscape, green, white
  • Nice, friendly, family
  • Not too far away, relaxed, less rush, family, houses, cookie-cutter
  • Quiet, Unexciting, Peaceful, Home
  • Relaxing, Big houses, clean
  • safe, quiet, residential
  • safe, trees, calm
  • small-town, empty, sparse
  • small houses, communities, familiar
  • spacious, comfortable, safe, rich
  • Wealthy, Spread, White
  • calme,
  • Cité , Ville , Petite
  • Classes populaires, violences policières, pauvreté
  • divertir, sortir
  • dortoir, calme
  • Drogue, pauvreté, surpopulation
  • Dur, Oubliée, HLM (entassement), craignos
  • Excentré, HLM, cités
  • HLM, Excentré, cités
  • loin, pauvreté, ferme
  • Maison, immigration, pauvreté
  • moins de bourgeoisie, difficulté
  • Pauvre, Drogue, Police
  • Pauvreté, immeuble, surpopulation
  • Pauvreté, précarité, mal-être
  • quartier, travail, immeuble
  • recul, pauvres, souffrance
  • risques, délinquance, isolation
  • rurale, calme, morne, monotone
  • sweet-shirt, blocs, jeunes
  • transports, campagne, loin
  • éloignée, culture, diversité

Discussion

Pour les étudiants de l’ENSEIRB le mot Banlieue fait référence à des quartiers défavorisés qui sont parfois même dangereux. En revanche cette notion a une signification complète inverses aux Etats Unis, où les banlieues sont des quartiers très tranquilles où il est plaisant de vivre.

I completely agree with Pierre in that students from ENSEIRB and students from MIT are thinking of two completely different places. In the US, the suburbs refer to the towns just outside the city, but not the outskirts or typically poorer parts of the city. I think that it is quite interesting that there is such a possibility for a miscommunication between English and French, since the same word means two very different things. What word in French would be used to describe what we call the suburbs?

I agree with Jess and Pierre that the word suburbs brings two completely different images to mind, depending on who is reading it. In the US, the suburbs are places full of boring, ‘cookie-cutter’ people in spacious homes, while in France they are overcrowded with outsiders. In the US, people often commute from the suburbs into the city for work or to run errands, where they can interact with people from all over the city. I was curious as to whether people who live in the suburbs in France do a similar thing, or are they more isolated communities?

The modern histories of the two nations have likely impacted the way suburbia evolved, which can explain why the same term is perceived in such different light. For example, it is interesting to note that several MIT students used the word “white” to describe the suburbs. Here in the U. S., the suburbs are often associated with predominately white neighborhoods, likely an aftereffect of the post-WWII mass suburbanization, in which a significant portion of the (often white) middle and upper class migrated to the suburbs to escape crowded urban centers. France may not have experienced the same pattern of migration. I wonder, in France, do the wealthy and upper-middle class reside predominately in urban areas instead?

Now that we’ve clarified that “banlieue” is not the equivalent of a suburb, can you agree with the responses that the MIT students had that suburbs are peaceful, safe, and family-oriented? Or would you describe them in a different way?

Clearly the translations have very different connotations between ENSEIRB and MIT students. American suburbs came about as roadway infrastructure improved and cars became cheaper, so the wealthier could move out of the dirtier city to a home and a plot of land outside the city. With not as much available land, and a more developed railway system, do American style suburbs exist in France? Or does it almost immediately change from city to sprawling countryside, manor-style houses?

I definitely agree that there is a large difference in interpretation of the word and that the two schools are thinking of very different places. I wonder if there is a different word in french that might have the connotation of the word suburbs that the MIT students are thinking of? A word in english equivalent to what the ENSEIRB students are describing might be “ghetto”.

I disagree with the statement that banlieue and suburbs are not equivalent. By definition, they are. They are residential areas surrounding the denser urban centers of cities, either as part of the city or within commuting distance. Obviously, as can be noted from the MIT and ENSEIRB responses, this equivalent region of a city has developed very differently in the US and France, and this has led the word to take on a very different meaning and connotation in each culture. I am wondering the same thing as Susan, and another question I have is what historical processes led to the current perception of the banlieue in France?

Si nous traduisons le mot littéralement , effectivement les deux mots ont le même sens. Dans le langage courant le mot banlieue a plusieurs définitions en Français , en effet on peut la voir comme ce qui entoure la ville en terme de position géographique. Mais c’est aussi le mot utiliser pour décrire les ghettos en France, c’est le mot employé par la presse. Ainsi la banlieue a souvent un sens péjoratif en français alors qu’il décrit aussi des endroits paisible au abords des grandes villes comme Paris, Toulouse ou Marseille. Je pense que la différence des mots choisies est ainsi du au manque de mot en Français pour décrire ce qu’en anglais on appelle Ghetto, c’est en quelques sorte un raccourcis.

Bonjour à tous,
Je vais essayer de donner une réponse à Alexis et Susan. J’habite moi-même en banlieue, à environ une trentaine de kilomètres au Sud de Paris et je vais donc vous donner mon avis en ce qui concerne la banlieue parisienne. Il faut savoir qu’en Ile-de-France (région parisienne), une grande partie du travail se situe à Paris mais les prix des loyers ont énormément augmenté ce qui a poussé une grande partie des habitants de Paris à quitter la ville pour s’installer en périphérie, d’une part pour payer moins cher et aussi avoir une meilleur qualité de vie. Les banlieues se sont aussi formées par l’arrivée de nombreux étrangers notamment du Maghreb qui ont des liens fort avec la France du fait des colonisations. Il y a aussi de nombreux portugais ou même chinois qui sont venus s’installer en France. Au début je pense que les banlieues se sont formées par des personnes qui ne pouvaient pas se permettre d’habiter à Paris à cause des prix plus élevés mais aujourd’hui cela a changé car il y a différents types de banlieues notamment pour Paris. Par exemple, la banlieue Sud de Paris où j’habite regroupe une population assez hétérogène de toute classe sociale. la banlieue Ouest regroupe plutôt une population à classe sociale élevée, on y trouve notamment des personnes travaillant à La Défense située à l’Ouest de Paris, le quartier des affaires. Au Nord, il y a une population plus pauvre, avec plus de chômage et une criminalité plus élevée. A l’Est, c’est une banlieue plus rurale avec de nombreuses zones agricoles et on trouve une population plutôt de classe moyenne. Voilà ce sont mes impressions après avoir vécu en banlieue parisienne et aussi à Paris et avoir rencontré des personnes habitants dans les banlieues tout autour de Paris.

En réponse au commentaire d’Alexis, je pense effectivement que banlieue et suburbs désignent la même chose à l’origine. Un constat peut être cependant fait : plus la distance avec le centre ville est élevée, plus le prix des loyers diminue. De ce fait, des “zones sensibles” ont tendance à se former en banlieue où de nombreux logements sociaux sont construits. La délinquance dans ces zones a ainsi tendance à être importante. Cela n’empêche que des résidences accueillant une population plus aisée peuvent s’y former. Mais, de nombreux français ont tendance à voir les banlieues comme les américains voient les ghettos, de par le nombre important de cas de violences qui règnent dans les quartiers défavorisés qu’elles contient.

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