Suburbs

Banlieue

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family, pets, houses
far from the city, away
happy
home, affluent
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homogeneous, big houses
middle class, clean
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peaceful, home
peaceful,wellbeing,green
peaceful,wellbeing,green
polluted, underdeveloped
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sprawl, dead, commute
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tree, spacious, rich
trees, cars, annoying
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Neuilly sur Seine
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Racaille, pauvreté, ennui
région, habitation
vide,loin, silencieux
violence, insécurité, campagne, calme, problémes sociaux
violence, moche, tours
zone

Discussion

je suis très surprise de voir à quel point notre opinion sur la banlieue est différente. Comment se fait_il que la banlieue soit pour vous signe de joie et de tranquillité alors qu'elle est pour nous signe d'insécurité et de pauvreté?

Effectivement la différence de conceptions que vous et nous avons de la "banlieue" est assez surprenante; ce qu'il y a, c'est que pour vous le terme renvoit au quartier résidentiel, la campagne près de la ville, en fait: un peu comme Saint Germain en Laye et Le Vésinet pour nous... Le lointain et vert voisinage. Pour nous, le terme "banlieue" est essentiellement employé en ce qui concerne la proche banlieue, les cités dortoirs, un peu comme le Bronx à New York ou même Harlem.

P.S: Le vésinet et saint Germain en Laye, c'est du même style que Wellesley Hills à coté de Boston ou les petites villes du New Jersey près de New York.

Il est manifeste que nos visions de la banlieu divergent. Je pense que cela est lié à la manière différente dont sont construites nos villes. Si vous deviez réaliser des associations de mots avec la notion de centre ville sans doute partagerions nous des commmentaires analogues. Je retrouve en effet dans vos réponses des notions de confort et de tranquilité qui se retrouvent chez nous lorsque l'on parle de centre ville. Mais au delà de cette analogie, je remarque une différence notable, à savoir la notion de communauté qui ne se retrouve pas chez nous qui sommes, comparativement, beaucoup plus individualistes. Je m'étonne cependant qu'une partie minoritaire d'entre vous est associée le terme de banlieue à celui de pauvreté.
Ce n'est pas tant l'association en elle même qui me surprend que sa position relativement isolée par rapport aux autre réponses. Pourriez vous me préciser ce point de vue?

En France, la banlieue n'est que rarement résidentielle... Ce sont plus généralement des zones d'habitition populaires dont les habitants peuvent être assimilés à ceux qui habitent le centre des grandes villes américaines.

La notion de banlieue pour vous fait appelle à deux définitions bien distincte de notre conception.
Pour vous, la banlieue est moyen d’évasion de la ville. Vous y recherchez de la tranquillité, la « paix », le silence et surtout le bien être. Tout cela va avec le bon niveau de vie que vous pouvez y trouver. Cependant, pour nous, la banlieue est va complètement à l’encontre de votre vision. Ainsi, pour nous la banlieue est un endroit d’inconfort où les personnes sont entassées les une sur les autres. C’est aussi un synonyme de pauvreté.
La banlieue est aussi pour vous un endroit confortable alliant les notions de familles et de communauté. Cette ambiance vous donne une certaine sécurité et une certaine confiance. Alors que pour nous, la banlieue rhume avec insécurité et danger. Certains d’entre nous cherchons à fuir la banlieue du fait de son caractère de pauvreté et de « zone de non droit ». Toutefois, il ne faut pas généraliser

Nous constatons que les Français ont une vision beaucoup plus négative que les Américains. On peut expliquer cette position française par l'actualité récente qui a fait de la banlieue en général haute insécurité, en occultant les endroits calmes et paisibles à la périphérie des grandes villes. On sait au contraire qu'aux USA la banlieue est signe d'herbe verte, d'espace, et de grandes maisons.En effet l'insécurité se situe plutôt au centre des grandes villes. De plus les Américains ne connaissent pas le phénomène des tours construites dans les années soixantes pour accueillir les immigrés.

I think this quote captures American suburbia quite well:

... as the inexorable lattice of sprawl replicates and proliferates, and the downtowns become malls, and the malls downtowns, and the rich syllabary of mercantile America is reduced to a simple alphabet composed of a Blockbuster, a Target, a Starbucks, a Barnes & Noble, a Gap, and a T.G.I. Friday's, ...

From where I come from, we have a sense similar of what you think of the "banlieue" but we do not call it suburbs. We call them projects or "caserios, residenciales publicos" These are low-cost housing provided by the goverment. These are also associated with crime and poverty. We do have suburbs that share charasteristics with the suburbs in the MIT part of the questionaire. However, in our case, the sense of security is more associated with private security or private police. They also are almost inside the cities rather than in the surroundigs.

Dans notre conception de la notion de « banlieue », nous y associons beaucoup de point négatif. Cependant, vous diviser le mot « suburbs » en deux parties : vous différenciez les « projects » et les « suburbs ». Je n’arrive pas très bien à voir la frontière qu’il existe entre ces deux distinctions. Pour nous, la banlieue est considéré à la fois comme un dortoir de la ville (ex : la banlieue de paris) et un endroit pas très sûr.
De plus, la banlieue est souvent synonyme avec le mot immigration. En effet, la majeur partie de nos immigrés vivent dans les cités HLM car le prix des logements y son plus abordables. On parle donc de communauté étrangère vivant dans les banlieues. Alors que pour certains d’entre vous, la banlieue rime avec communauté familiale.

From what I observed, the suburbs in France are associated with poverty and crime. Therefore, is one considered to be more privileged if one lives in the center of the city? Since, there must be a congestion and lack of space there, what are the factors that indicate the better situation of those living in cities?

Ce qui a pu se dire, de part et d'autre, me semble très stéréotypé : simple état des lieux, constat d'une différence de localisation géographique entre "riches" et "pauvres" dans nos 2 pays et des phénomènes sociaux qui y sont attachés.
Mais au final, cela n'explique pas vraiment pourquoi est-ce comme cela.
Je conçois cependant la difficulté de la question aussi j'aimerai juste que l'on me précise, de manière générale donc forcément incomplète, de quelle façon s'organisent aux Etats-Unis les suburbs, les "projects" et les centres villes : qui y vit (immigrés ou américains) et pourquoi.

Pour répondre à Katarzyna, oui les gens qui vivent dans le centre ville sont considérés comme privilégiés car on y trouve beaucoup d'activités culturelles (musées, théâtres, cinema...). Non pas que l'on ne puisse en trouver ailleurs, mais tout cela est particulièrement concentré dans Paris et surtout dans les arrondissements (district) du centre. Ils sont d'autant plus considérés comme privilégiés que le niveau de vie y est bien meilleur notamment d'un point de vue sécuritaire.
Sans rentrer dans les détails, sache cependant qu'il y a également dans Paris, comme dans toute grande ville je pense, certains endroits plus mal famés et qu'il existe, à côté, des banlieues dites "chics" avec un niveau de vie également très élevé.

I think I understand from where the difference between where the Americans and the French prefer to live comes. I have actually lived in Boston my whole life, and am originally from Newton, a city seven miles west of Boston. Yes it is true, there are many people in Boston who prefer the convenience of living in a city. My mother is one such person. Her ideal living situation is a house close to a T station, for the sake of convenience. However, living space in Boston is very very expensive. And with the availability of cars in this country, many Americans feel it is better to live just outside the city, in the cities that surround Boston. First of all, the school systems in the suburbs are usually much better than that in the city. Newton, Brookline, Weston, Lexington, and other suburbs of Boston have outstanding school systems, while that of Boston is sub-par at best. For a long time, Newton supposedly had the best school system in the country. It is generally much safer in the suburbs than in the cities. These two factors combined attract many of the wealthy educated people in Boston to the western suburbs. This obviously perpetuates; as more educated doctors, lawyers, and businessmen go to raise families in the suburbs, the more elite these suburbs become. A third factor that makes the suburbs attractive is the availability of space. There is little open space in Boston, and many Americans feel the need for space, both for themselves and for raising their children. As for cultural activities, parents usually just hop in the car and drive into Boston. For the close suburbs, it is not a big deal at all. As for why people live where they live, it is very difficult to say. As the suburbs better their safety (Newton, by the way, was the safest city in the United States for several years. There was a murder there a couple years ago and it was since dropped to fourth I think. And this is a city of 90,000 people or so) and their educational systems, the housing costs rise, people who cannot afford to live there must move, and those who can afford it, move in. I guess the rich displace the poor as time goes on, as cities improve. And vice versa of course. As cities worsen, people who can move, do so and move to better, safer, better educated places.

Oui Timmy, je pense aussi avoir une explication. Les USA sont un immense pays et c'est pourquoi dès que le centre des grandes villes a été densément peuplé, les américains -qui, comme tu l'as dit, ont besoins d'espace pour leur famille etc.- ont tout naturellement continué à construire vers la périphérie. C'est particulièrement net avec une ville comme Los Angeles, qui s'étale sur des centaines de Km !!
En France, au contraire, qui est comparativement un petit pays, un problème de place s'est vite posé. Comme on ne peut pas construire à l'infini, tout le monde veut rester dans le centre ville et dès lors ces quartiers sont devenus très chers et ont été peuplés par les gens aisés financièrement.
Ceux qui ne pouvaient pas s'offrir de logement en centre ville se sont tournés vers les banlieues, surpeuplées, construites en hauteur sur de petits espaces. C'est dans ces banlieues que se sont petit à petit concentrés les problèles de criminalité etc, d'où leur connotation négative pour la plupart d'entre nous

D'après un sondage IFOP qui compare Paris jugeant la banlieue et la banlieue jugeant Paris, on se rend compte que Paris est belle pour 78% des banlieusards alors que 26% des Parisiens considèrent que la banlieue est laide.66% des Parisiens jugent que leur qualité de vie est bonne mais sans plus contre 62% des banlieusards sur leur propre qualité de vie. Enfin, 50% des Parisiens interrogés pensent que la banlieue représente l'avenir.Ce sondage rend bien compte des mots que les Français avaient associé à la banlieue. En effet, il s'agissait de mots en général négatifs . La banlieue est signe de pauvreté de violence... Alors en conclusion , chers Parisiens, il serait temps de venir faire un tour en banlieue pour vraiment voir ce qui s'y passe.

engage