I noticed the discrepancy between the responses and this article as well. Is it a possibility that the people taking the survey recognized this perception of themselves and subconsciously defended themselves by writing "I would smile back" ? Probably. I guess this could be a question of how we act versus how we think we should act, given time to think about the situation. For those of you in France, please let us know if you feel this article is extremely off base, because I'm working with the assumption that it approximates the truth.
The thing that surprised me most was at the end of the article. "In the US, lying is a serious offense. In France, you can tell small lies." What lies is this refering to? Do you agree with the author? For example, what is your reaction when someone asks you if a dress makes her look fat and it is clear that it does make her look fat? Are you torn between telling the truth and making her feel good?
What kinds of errors are being referenced in the quote 'On n'a pas le droit à l'erreur en France' ? What sort of repurcussions can one expect for committing an 'error' in public?
Pour ma part, le fait de sourire à un étranger dans la rue n'est pas quelque chose de commun en France, surtout pour les femmes. Il est tentant de répondre qu'on sourirait en retour, mais en réalité je pense que ce sourire ne serait pas sincère.
Concernant les mensonges, je ne sais pas exactement ce qui pourrait relever d'un petit mensonge. Peut-être faut-il faire une différence entre mythomanie et un petit mensonge occasionnel. En somme, il ne faut pas que mentir devienne une habitude.
P. Platt me semble s'être arrêtée à des considérations superficielles. Il est assez facile d'admettre que le premier abord d'un français est plutôt frais, que la conversation s'établit assez peu spontanément, parce que l'individu évolue au milieu de la société tout en conservant une sphère d'autonomie personnelle dont les autres sont - a priori - exclus. On ne se balade pas les bras ouverts dans la rue, effectivement, mais rien dans notre environnement ne nous y pousse non plus (délinquance, accidents, etc...). Mais¨Platt y voit une sorte de méfiance et en déduit jusqu'à l'absence de dimension "chaleureuse" chez les français, ce qui me paraît extrêmement exagéré, voire caricatural. Certes l'abord est un peu frais (encore que cela dépende bien entendu des personnes abordées), mais cela ne préjuge en rien de la bonne volonté sous-jacente.
La conclusion selon laquelle "étranger = danger" est trés abusive, et il suffit pour s'en convaincre de considérer que cet abord un peu raide est aussi valable entre français. Trés peu de gens engagent spontanément la conversation dans la rue. Platt aura constaté ça, et je ne sais quel ethnocentrisme abusif lui aura fait déduire que pour les français, "étranger = danger".
D'autant que ce genre de réflexion serait déjà un peu plus fondée si elle provenait d'une des minorités qui sont en butte à l'ostracisme en France.
Je ne vois pas trop non plus en quoi "l'erreur n'est pas culturellement admise en France". C'est dommage, nous ne disposons que de quelques observations de P. Platt, mais elles ne semblent refléter qu'une étude assez sommaire.
Pour les français les inconnus ne sont pas "un danger", quand quelqu'un sourit dans la rue si on va bien on lui sourit en retour, cela dépend de l'humeur dans laquelle on ne se trouve; il ne faut jamais faire de généralité sur n'importe quelle question.Je vois que Michel a l'air d'avoir compris que "les français" étaient des gens très "civilisés".
Concernant la question de Corinne, il n'y a aucune raison de penser et à fortiori de dire que les français peuvent mentir alors que les américains non. Lorsqu'une amie, ou un ami me demande mon avis je vais bien entendu le dire ce que je pense réellement, je ne crois pas, encore une fois qu'il faille faire des généralités, si dans une situation identique quelqu'un ment un français ou un américain c'est sans doute par jalousie.
Sur le fait que l'on est pas le droit à l'erreur en France, l'erreur est, je pense, dans n'importe quel pays, humaine, tout le monde fait des erreurs, l'être parfait n'existe pas.
Oui en France, il est possible d'accepter les petits mensonges, mais je pense que dans n'importe quel pays certains mensonges sont acceptés. En revanche, si une de mes bonnes amies me demandent à quoi elle ressemble dans une robe, je lui dirai la vérité: soit elle lui va, soit elle ne lui va pas bien: dans ce cas, je lui déconseillerai de la porter. Entre amis, je pense que les français peuvent être très sincères. je pense que cela s'applique également entre américains. Dans le cas contraire, ça relèvera plus de la jalousie. Certaines personnes sont de nature jalouse, mais la jalousie semble acceptable dans certains domaines, mais pas dans d'autres.
Parfois, certains "petits mensonges" peuvent sembler nécessaires, mais cela reste une exception. Il ne faut pas en faire une généralité.
En fait, en ce qui concerne le mensonge, il faut faire preuve de nuance. Je pense que parfois toute vérité nest peut être pas bonne à dire. Il faut faire preuve dintelligence et de beaucoup de finesse. Par fois, le mensonge peut être fait pour le bien de quelquun.
Cest sûr que dans un point de vue éthique et morale, le mensonge naide pas du tout pour instituer une relation de confiance avec les gens. Mais parfois, il peut arriver de mentir pour éviter de faire du mal à autrui. Je suis sûr que parmi vous, il vous est déjà arrivé de mentir au moins une fois. Personne nest parfait et cest bien beau de revendiquer une déontologie ou une éthique si soi même on ne la respecte pas. Lhomme nest pas parfait. La nature nest pas parfaite (quoique ). Cependant, je ne veut pas trouver là un échappatoire pour justifier le mensonge. Il faut juste faire preuve de bon sens et dire les choses quand on trouve opportun et utile de les dire.
hello, c'est effectivement assez difficile de donner un avis. Je vais essayer de réfléchir...Est-ce que par "l'erreur n'est pas culturellement admise en France", l'auteur veut dire qu'on n'utilise pas l'erreur comme vecteur d'éducation et d'auto-apprentissage, selon lequel l'individu évolue au rythme de ses erreurs ? Peut-être. On peut se poser la question sur un exemple concret, celui de Jean-Marie Messier,ex-PDG de Vivendi Universal, qui revient en France pour faire son mea culpa (en vendant son livre...). En voila un qui voudrait faire le coup de "j'ai commis des erreurs, j'ai appris, je ne le ferai plus..." etc...A l'américaine,quoi. Genre excuses à la Bill Clinton. Mais cela ne sonne pas juste dans la bouche de Messier! Alors, oui, finalement, je crois que l'erreur n'est pas culturellement admise en France. Généralement, il faut (longtemps) rechercher une véritable sincérité dans la démarche de celui qui dit s'être trompé. A l'inverse,une personne admettant sincèrement s'être trompée peut être perçue par les autres comme étant en train de s'humilier.
La citation "on n'a pas le droit à l'erreur" est un peu forte, je pense. L'erreur est peut être moins bien acceptée en France que dans d'autres pays, néanmoins si les gens se lancent dans quelque chose, il y a de fortes chances pour qu'ils commettent des erreurs: l'erreur est au contraire naturelle et humaine. Une autre citation consiste à dire "il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreur". Ceci vient contrebalancer ce que vous disiez au départ.
Cependant il est vrai que certaines erreurs peuvent être lourdement sanctionnées: il faut différencier entre les erreurs-violation de la loi, qui sont punies par des peines prévues par la loi, et les erreurs de tous les jours, non pénalement punissables, mais qui peuvent être une source d'humiliation, notamment en public, difficiles à supporter pour celui qui en est l'auteur.
En France,je crois qu'effectivement s'il existe un droit à l'erreur, alors celui-ci est très minime! En tout cas c'est ce que je ressens pour le système scolaire français. Je donnerais juste un exemple: en général les professeurs, afin de mettre à l'aise les élèves les encouragent à poser des questions, à participer... Le problème est qu'en général lorsque la réponse n'est pas celle attendue... il arrive qu'il y ait quelques railleries. Je pense que c'est dommage que les erreures ne soient pas considérées comme des moyens de s'améliorer.
Toute généralisation devient inexacte, il ne faut pas considérer les exceptions comme des règles. Certes, Aussi bien en France qu'Aux Etats-Unis on se trouve quotidienement avec des personnes qui repondent soit a des formats sociaux soit a des formats propres de l'individualisme. Cela veut dire que dans tous les sociétés il existe le droit a se reconnaitre vis-à-vis les autres en tant que sociéte des personnes où il est souhaitable le raprochement, le partage et la solidarité. Cepandant, à l'intérieur des sociétés il est reconnu le droit à une sorte d'isolement, "a ne pas sourire dans la rue", a être mefiante des autres, peut importe si on est français ou américain.
En ce qui concerne l'erreur, il s'agit de la première raison pour savoir que n'existe pas la perfection. Les dits "titulaires de l'exactitude" sont les premiers à être en erreur!
J'espère sincèrement qu'on a le droit à l'erreur en France !!!!!!!!!!!!!
Cependant je comprends que l'on puisse avoir cette vision de la vie en France dans la mesure où il est vrai que le système français favorise beaucoup moins les initiatives ( en général ) que le système américain par exemple. Les jeunes français sont certainement plus inquiets que les jeunes américains puisque on leur impose très tôt de choisir leur voie (que ce soit à l'école ou à l'université et plus tard dans leur vie professionnelle. Une fois lancés dans une filière les jeunes français changent rarement de secteur. De même les reconversions professionnelles sont très rares en France alors qu'elles me semblent plus fréquentes aux USA.
C'est surement la raison pour laquelle on dit qu'"on n'a pas le droit à l'erreur en France", parce qu'il faut choisir vite et parce qu'une fois qu'on a choisi on change rarement de voie. Mais cela ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de commettre des erreurs (heureusement puisque nous ne sommes que des hommes!). Cependant les erreurs seront peut être plus lourdes de conséquences pour un français que pour un américain.
Pourquoi dire des choses pareilles? pourquoi porter un jugement aussi dure contre une société qu'on ne connait peut-être même pas, sinon que par un séjour de deux trois mois dans l'optique d'écrire un bouquin qui se vende! On ne sourit pas, on ne donne pas le droit à l'erreur, on ment...c'est sûre que si une amie me demande comment je la trouve alors qu'elle est dans une tenue qui ne la met pas du tout en valeur je lui dirais très certainement de se changer. J'attends d'elle la même réaction. Tout est dans la manière de le dire bien évidemment. Tout est question de nuance!!!
Polly Platt vient de m'énerver passablement et de bon matin en plus!
Ces constations hâtives ne constituent qu'un jugement téméraire! D'ailleurs, force est de constater que les arguments démontrant l'opinion alléguée sont plus que tangents. Etranger rime avec Danger donc les étrangers sont dangereux. Mais il me semble qu'étranger rime aussi avec bais.. Donc les Français sont des obsédés qui aiment les étrangers. J'en ai marre des inepsies. Est-ce que certaines personnes réflechissent avant de généraliser?
Pour ce qui est du sourire. Effectivement les Français ne sourient pas sans raison. Il y a des multiples raisons de sourire. Je ne connais personne qui sourit sans raison. Si les gens sourient dans la rue c'est parce qu'ils se sont habitués à le faire. Il y a donc bien une raison... Et quelle qu'elle soit; ça ne démontre rien ou pas grand chose.
"Excusez-moi de vous déranger" serait certainement la phrase la plus importante. Ah bon ? Quand, comment, où, pourquoi? Mais a-t-elle oublié la réponse. En général c'est "Je vous en pris"
Pour ce qui est du commerce ensuite Il n'y a qu'à regarder le salaire de sortie et le prestige qui entoure un étudiant d'HEC et le comparer à celui d'un thésard (genre Tanguy ou Agnès Jaoui et ses chevalier paysan de l'an mil au lac de Paladru) pour comprendre l'erreur de l'auteur.
"Le fait est que l'erreur n'est pas acceptable en France". Belle argument LE FAIT EST... Il faut arrêter ce ton péremptoire qui ne sert pas à démontrer mais imposer son point de vue.
Quand au droit au mensonge en Fance et aux USA. Il n'y a qu'à regarder les casseroles de Bush...
J'en ai marre des Moutons! Je sais que c'est dur ne pas en être mais à mon avis il faut tous qu'on essaye...
Moi je ne suis pas d'accord sur le fait que les français ne sourient pas sans raison: Yves vendredi dernier à 5 heures du mat', il souriait sans raison ;-)
Je suis d'accord avec l'article : lorsque quelqu'un nous sourit dans la rue, nous sommes peu enclins à sourire en retour, surtout s'il s'agit d'un homme. En effet dans ce cas, on le soupçonne d'essayer de nous draguer. Cependant lorsque la personne qui nous sourit est une une personne agée, nous avons tendance à sourire en retour. Enfin j'ai constaté que les gens sont généralement plus souriants en province qu'à Paris, surtout dans le métro. Le stress de la capitale sans doute...
héhé, l'homme n'est donc pas parfait. N'est ce point la société
qui le corrompt? attention terrain savonneux, sujet à de vastes
débats : confère Rousseau et consorts. Ce que je retiens de ce
forum, mais n'était ce pas évident, c'est qu'il est difficile
d'opposer une conception française à une conception
américaine. Nombre des personnes présentes sur ce forum et
ce peu importe le côté de l'Atlantique où elles se trouvent, sont
elles mêmes d'origine étrangère et partant , derrière ce bagage
culturel multiple, ont une vision encore différente des choses.
Pour ma part, à l'occasion des voyages que j'ai pu faire, je dirais
que "faire la gueule" reste l'apanage des zones urbaines. Je ne
parlerais pas de spécificité française ici.
Quant à la question de l'erreur et du mensonge je manque de
points de comparaison mais peut on sérieusement penser
qu'elles soient dissociables de la nature humaine? il paraîtrait
même que le Mickey d'Eurodisney ne serait pas vraiment
Mickey... :)
Discussion
Michal,
I noticed the discrepancy between the responses and this article as well. Is it a possibility that the people taking the survey recognized this perception of themselves and subconsciously defended themselves by writing "I would smile back" ? Probably. I guess this could be a question of how we act versus how we think we should act, given time to think about the situation. For those of you in France, please let us know if you feel this article is extremely off base, because I'm working with the assumption that it approximates the truth.
The thing that surprised me most was at the end of the article. "In the US, lying is a serious offense. In France, you can tell small lies." What lies is this refering to? Do you agree with the author? For example, what is your reaction when someone asks you if a dress makes her look fat and it is clear that it does make her look fat? Are you torn between telling the truth and making her feel good?
What kinds of errors are being referenced in the quote 'On n'a pas le droit à l'erreur en France' ? What sort of repurcussions can one expect for committing an 'error' in public?
Pour ma part, le fait de sourire à un étranger dans la rue n'est pas quelque chose de commun en France, surtout pour les femmes. Il est tentant de répondre qu'on sourirait en retour, mais en réalité je pense que ce sourire ne serait pas sincère.
Concernant les mensonges, je ne sais pas exactement ce qui pourrait relever d'un petit mensonge. Peut-être faut-il faire une différence entre mythomanie et un petit mensonge occasionnel. En somme, il ne faut pas que mentir devienne une habitude.
P. Platt me semble s'être arrêtée à des considérations superficielles. Il est assez facile d'admettre que le premier abord d'un français est plutôt frais, que la conversation s'établit assez peu spontanément, parce que l'individu évolue au milieu de la société tout en conservant une sphère d'autonomie personnelle dont les autres sont - a priori - exclus. On ne se balade pas les bras ouverts dans la rue, effectivement, mais rien dans notre environnement ne nous y pousse non plus (délinquance, accidents, etc...). Mais¨Platt y voit une sorte de méfiance et en déduit jusqu'à l'absence de dimension "chaleureuse" chez les français, ce qui me paraît extrêmement exagéré, voire caricatural. Certes l'abord est un peu frais (encore que cela dépende bien entendu des personnes abordées), mais cela ne préjuge en rien de la bonne volonté sous-jacente.
La conclusion selon laquelle "étranger = danger" est trés abusive, et il suffit pour s'en convaincre de considérer que cet abord un peu raide est aussi valable entre français. Trés peu de gens engagent spontanément la conversation dans la rue. Platt aura constaté ça, et je ne sais quel ethnocentrisme abusif lui aura fait déduire que pour les français, "étranger = danger".
D'autant que ce genre de réflexion serait déjà un peu plus fondée si elle provenait d'une des minorités qui sont en butte à l'ostracisme en France.
Je ne vois pas trop non plus en quoi "l'erreur n'est pas culturellement admise en France". C'est dommage, nous ne disposons que de quelques observations de P. Platt, mais elles ne semblent refléter qu'une étude assez sommaire.
Pour les français les inconnus ne sont pas "un danger", quand quelqu'un sourit dans la rue si on va bien on lui sourit en retour, cela dépend de l'humeur dans laquelle on ne se trouve; il ne faut jamais faire de généralité sur n'importe quelle question.Je vois que Michel a l'air d'avoir compris que "les français" étaient des gens très "civilisés".
Concernant la question de Corinne, il n'y a aucune raison de penser et à fortiori de dire que les français peuvent mentir alors que les américains non. Lorsqu'une amie, ou un ami me demande mon avis je vais bien entendu le dire ce que je pense réellement, je ne crois pas, encore une fois qu'il faille faire des généralités, si dans une situation identique quelqu'un ment un français ou un américain c'est sans doute par jalousie.
Sur le fait que l'on est pas le droit à l'erreur en France, l'erreur est, je pense, dans n'importe quel pays, humaine, tout le monde fait des erreurs, l'être parfait n'existe pas.
Oui en France, il est possible d'accepter les petits mensonges, mais je pense que dans n'importe quel pays certains mensonges sont acceptés. En revanche, si une de mes bonnes amies me demandent à quoi elle ressemble dans une robe, je lui dirai la vérité: soit elle lui va, soit elle ne lui va pas bien: dans ce cas, je lui déconseillerai de la porter. Entre amis, je pense que les français peuvent être très sincères. je pense que cela s'applique également entre américains. Dans le cas contraire, ça relèvera plus de la jalousie. Certaines personnes sont de nature jalouse, mais la jalousie semble acceptable dans certains domaines, mais pas dans d'autres.
Parfois, certains "petits mensonges" peuvent sembler nécessaires, mais cela reste une exception. Il ne faut pas en faire une généralité.
En fait, en ce qui concerne le mensonge, il faut faire preuve de nuance. Je pense que parfois toute vérité nest peut être pas bonne à dire. Il faut faire preuve dintelligence et de beaucoup de finesse. Par fois, le mensonge peut être fait pour le bien de quelquun.
Cest sûr que dans un point de vue éthique et morale, le mensonge naide pas du tout pour instituer une relation de confiance avec les gens. Mais parfois, il peut arriver de mentir pour éviter de faire du mal à autrui. Je suis sûr que parmi vous, il vous est déjà arrivé de mentir au moins une fois. Personne nest parfait et cest bien beau de revendiquer une déontologie ou une éthique si soi même on ne la respecte pas. Lhomme nest pas parfait. La nature nest pas parfaite (quoique ). Cependant, je ne veut pas trouver là un échappatoire pour justifier le mensonge. Il faut juste faire preuve de bon sens et dire les choses quand on trouve opportun et utile de les dire.
hello, c'est effectivement assez difficile de donner un avis. Je vais essayer de réfléchir...Est-ce que par "l'erreur n'est pas culturellement admise en France", l'auteur veut dire qu'on n'utilise pas l'erreur comme vecteur d'éducation et d'auto-apprentissage, selon lequel l'individu évolue au rythme de ses erreurs ? Peut-être. On peut se poser la question sur un exemple concret, celui de Jean-Marie Messier,ex-PDG de Vivendi Universal, qui revient en France pour faire son mea culpa (en vendant son livre...). En voila un qui voudrait faire le coup de "j'ai commis des erreurs, j'ai appris, je ne le ferai plus..." etc...A l'américaine,quoi. Genre excuses à la Bill Clinton. Mais cela ne sonne pas juste dans la bouche de Messier! Alors, oui, finalement, je crois que l'erreur n'est pas culturellement admise en France. Généralement, il faut (longtemps) rechercher une véritable sincérité dans la démarche de celui qui dit s'être trompé. A l'inverse,une personne admettant sincèrement s'être trompée peut être perçue par les autres comme étant en train de s'humilier.
La citation "on n'a pas le droit à l'erreur" est un peu forte, je pense. L'erreur est peut être moins bien acceptée en France que dans d'autres pays, néanmoins si les gens se lancent dans quelque chose, il y a de fortes chances pour qu'ils commettent des erreurs: l'erreur est au contraire naturelle et humaine. Une autre citation consiste à dire "il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreur". Ceci vient contrebalancer ce que vous disiez au départ.
Cependant il est vrai que certaines erreurs peuvent être lourdement sanctionnées: il faut différencier entre les erreurs-violation de la loi, qui sont punies par des peines prévues par la loi, et les erreurs de tous les jours, non pénalement punissables, mais qui peuvent être une source d'humiliation, notamment en public, difficiles à supporter pour celui qui en est l'auteur.
En France,je crois qu'effectivement s'il existe un droit à l'erreur, alors celui-ci est très minime! En tout cas c'est ce que je ressens pour le système scolaire français. Je donnerais juste un exemple: en général les professeurs, afin de mettre à l'aise les élèves les encouragent à poser des questions, à participer... Le problème est qu'en général lorsque la réponse n'est pas celle attendue... il arrive qu'il y ait quelques railleries. Je pense que c'est dommage que les erreures ne soient pas considérées comme des moyens de s'améliorer.
Toute généralisation devient inexacte, il ne faut pas considérer les exceptions comme des règles. Certes, Aussi bien en France qu'Aux Etats-Unis on se trouve quotidienement avec des personnes qui repondent soit a des formats sociaux soit a des formats propres de l'individualisme. Cela veut dire que dans tous les sociétés il existe le droit a se reconnaitre vis-à-vis les autres en tant que sociéte des personnes où il est souhaitable le raprochement, le partage et la solidarité. Cepandant, à l'intérieur des sociétés il est reconnu le droit à une sorte d'isolement, "a ne pas sourire dans la rue", a être mefiante des autres, peut importe si on est français ou américain.
En ce qui concerne l'erreur, il s'agit de la première raison pour savoir que n'existe pas la perfection. Les dits "titulaires de l'exactitude" sont les premiers à être en erreur!
J'espère sincèrement qu'on a le droit à l'erreur en France !!!!!!!!!!!!!
Cependant je comprends que l'on puisse avoir cette vision de la vie en France dans la mesure où il est vrai que le système français favorise beaucoup moins les initiatives ( en général ) que le système américain par exemple. Les jeunes français sont certainement plus inquiets que les jeunes américains puisque on leur impose très tôt de choisir leur voie (que ce soit à l'école ou à l'université et plus tard dans leur vie professionnelle. Une fois lancés dans une filière les jeunes français changent rarement de secteur. De même les reconversions professionnelles sont très rares en France alors qu'elles me semblent plus fréquentes aux USA.
C'est surement la raison pour laquelle on dit qu'"on n'a pas le droit à l'erreur en France", parce qu'il faut choisir vite et parce qu'une fois qu'on a choisi on change rarement de voie. Mais cela ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de commettre des erreurs (heureusement puisque nous ne sommes que des hommes!). Cependant les erreurs seront peut être plus lourdes de conséquences pour un français que pour un américain.
Pourquoi dire des choses pareilles? pourquoi porter un jugement aussi dure contre une société qu'on ne connait peut-être même pas, sinon que par un séjour de deux trois mois dans l'optique d'écrire un bouquin qui se vende! On ne sourit pas, on ne donne pas le droit à l'erreur, on ment...c'est sûre que si une amie me demande comment je la trouve alors qu'elle est dans une tenue qui ne la met pas du tout en valeur je lui dirais très certainement de se changer. J'attends d'elle la même réaction. Tout est dans la manière de le dire bien évidemment. Tout est question de nuance!!!
Polly Platt vient de m'énerver passablement et de bon matin en plus!
Ces constations hâtives ne constituent qu'un jugement téméraire! D'ailleurs, force est de constater que les arguments démontrant l'opinion alléguée sont plus que tangents. Etranger rime avec Danger donc les étrangers sont dangereux. Mais il me semble qu'étranger rime aussi avec bais.. Donc les Français sont des obsédés qui aiment les étrangers. J'en ai marre des inepsies. Est-ce que certaines personnes réflechissent avant de généraliser?
Pour ce qui est du sourire. Effectivement les Français ne sourient pas sans raison. Il y a des multiples raisons de sourire. Je ne connais personne qui sourit sans raison. Si les gens sourient dans la rue c'est parce qu'ils se sont habitués à le faire. Il y a donc bien une raison... Et quelle qu'elle soit; ça ne démontre rien ou pas grand chose.
"Excusez-moi de vous déranger" serait certainement la phrase la plus importante. Ah bon ? Quand, comment, où, pourquoi? Mais a-t-elle oublié la réponse. En général c'est "Je vous en pris"
Pour ce qui est du commerce ensuite Il n'y a qu'à regarder le salaire de sortie et le prestige qui entoure un étudiant d'HEC et le comparer à celui d'un thésard (genre Tanguy ou Agnès Jaoui et ses chevalier paysan de l'an mil au lac de Paladru) pour comprendre l'erreur de l'auteur.
"Le fait est que l'erreur n'est pas acceptable en France". Belle argument LE FAIT EST... Il faut arrêter ce ton péremptoire qui ne sert pas à démontrer mais imposer son point de vue.
Quand au droit au mensonge en Fance et aux USA. Il n'y a qu'à regarder les casseroles de Bush...
J'en ai marre des Moutons! Je sais que c'est dur ne pas en être mais à mon avis il faut tous qu'on essaye...
Moi je ne suis pas d'accord sur le fait que les français ne sourient pas sans raison: Yves vendredi dernier à 5 heures du mat', il souriait sans raison ;-)
Chère Corinne,
Je suis d'accord avec l'article : lorsque quelqu'un nous sourit dans la rue, nous sommes peu enclins à sourire en retour, surtout s'il s'agit d'un homme. En effet dans ce cas, on le soupçonne d'essayer de nous draguer. Cependant lorsque la personne qui nous sourit est une une personne agée, nous avons tendance à sourire en retour. Enfin j'ai constaté que les gens sont généralement plus souriants en province qu'à Paris, surtout dans le métro. Le stress de la capitale sans doute...
héhé, l'homme n'est donc pas parfait. N'est ce point la société
qui le corrompt? attention terrain savonneux, sujet à de vastes
débats : confère Rousseau et consorts. Ce que je retiens de ce
forum, mais n'était ce pas évident, c'est qu'il est difficile
d'opposer une conception française à une conception
américaine. Nombre des personnes présentes sur ce forum et
ce peu importe le côté de l'Atlantique où elles se trouvent, sont
elles mêmes d'origine étrangère et partant , derrière ce bagage
culturel multiple, ont une vision encore différente des choses.
Pour ma part, à l'occasion des voyages que j'ai pu faire, je dirais
que "faire la gueule" reste l'apanage des zones urbaines. Je ne
parlerais pas de spécificité française ici.
Quant à la question de l'erreur et du mensonge je manque de
points de comparaison mais peut on sérieusement penser
qu'elles soient dissociables de la nature humaine? il paraîtrait
même que le Mickey d'Eurodisney ne serait pas vraiment
Mickey... :)