I read the survey "La sexualite des adolescents" on IFOP . One of the questions was 'For you, the morning-after pill is primarily a solution used as... a last resort which will limit the number of abortions OR a new form of contraception which replaces traditional methods.' 71% of people aged 15-20 answered with the first response and 28% answered with the second.
The percentage who see the pill as a replacement for other methods surprised me quite a bit. It seems to me that when such a large percentage of people (28%) see the pill as a replacement, that it puts their health in danger, with the prevalence of STDs. I think that this pill has been offered in France longer than in the US. Has it been marketed to society? If it has, how? TV commercials? press articles? Has it been marketed as a replacement to traditional methods or as a last resort? What are your opinions about the way sexual health information is dispersed in France?
To explain more, in the US, the morning after pill is used exclusively for emergencies, incidents where the condom broke, where a woman was raped, or other similar accidents. It has yet to become very prevalent, at least not publically.
Comme tu le précises Corinne, les personnes qui ont répondu à ces questions ont entre 15 et 20 ans... Je ne suis pas sûre que leur vision de la sexualité et des moyens de contraception soit la même que pour les Français adultes, je dirais même que ça m'étonnerait. A tous les coups, une bonne partie de ces adolescents étaient vierges mais ont voulu faire mine de s'y connaître!
Ici, j'ai l'impression que la plupart des filles prennent la pilule (pas celle du lendemain, la pilule normale) dès lors qu'elles commencent à avoir une vie sexuelle, à moins d'y être allergique (ça arrive).
Je connais une personne effectivement qui a dû un matin courir à la pharmacie... Mais bon.
Sur la pilule du lendemain, je pense que si 28 pour cent des français voient la pilule du lendemain comme un substitut à la contraception, c'est avant tout un problème d'éducation et d'information. En effet, le mot "pilule" est celui qui est employé pour la contraception classique, alors les gens mal informés pensent peut être que la pilule du lendemain n'est après tout qu'une pilule classique mais qui pourrait être utilisée après les rapports...Ils ignorent certainement que cette pilule met en danger leur santé et aussi qu'elle équivaut à tuer un embryon déja en formation
Pour répondre à ta question, Corinne, je trouve justement que l'information sur la pilule du lendemain a été insuffisante en France , et notamment que les dangers de cette technique sont méconnus. Il faudrait choisir: soit n'utiliser cette méthode que pour les urgences, comme c'est le cas aux USA, soit faire une réelle campagne d'information sur ses dangers.
Un petit bémol à ce que j'ai écrit après discution avec Wallyd et Yves... Il est vrai que la pilule est nocive quand on fûme (ou serait-ce plutôt le contraire?); dès lors il ne doit pas y avoir tant de nanas que ça qui la prennent...
Par rapport à ce qu'a écrit Benoît, je crois qu'il ne faut pas confondre la pilule du lendemain, qui peut être prise dans les 72 heures qui ont suivi l'acte sexuel sans prescription médicale, et la RU 486, qui est la seule à véritablement constituer une alternative à l'avortement.
La première en effet empêche l'implantation de l'oeuf dans l'utérus et n'est pas très dangeureuse dans la mesure ou elle agit comme une pilule normale, en plus fort.
Par contre, la RU 486 est utilisée une fois l'oeuf implanté; dès lors, elle nécessite un avis médical, car ses effets sont très violents: il s'agit de "décrocher" l'oeuf, comme dans un véritable avortement, les conséquences sont donc semblables. En général, les médecins sont réticents quant à la prescrire parce qu'ils craignent que la chose soit banalisée et que les femmes ne fassent plus attention à ne pas tomber enceinte, convaincues que de toutes façons elles n'auront pas à subir l'horreur d'un avortement...
tout médecin un peu honnête te dira que la pilule prise dans certaines conditions est dangereuse, qu'elle soit du lendemain ou "normale" (quand tu fumes, quand tu dois perdre du poids, quand tu as su cholestérol, etc...) Maintenant, entre mourir à 70 ans d'une crise cardiaque parce que j'ai pris la pilule pendant 50 ans et que j'ai fumé pendant 20 ans, ou mourir à 90 ans après avoir eu 10 enfants qui m'auront épuisée, je préfère prendre la pilule. La génération des femmes qui n'a pas connu la pilule est celle de nos mères/grands-mères. Je ne souhaite pas connaître ce qu'elles ont vécu, et je ne souhaite pas que ma fille connaisse cela un jour non plus.
Thank you for your responses. Your observations about birth control seem to be very similar to mine for the US. I believe there is much confusion here also about the differences between birth controls pills, the "day after" pill, and RU486. I think much of the confusion stems from the suppression of issues relating to sexuality because of their controversial nature. Also, the amount of sexual education one receives in high school varies very much depending on the parents in the school district, type of school (public or private), and the location of the school (in a liberal or conservative district). Is there sexual education worked into the curriculum in France?
No, there is no "sexual education" at school here; we talk a bite about sex and contraception while studying biologie in high school but that's pretty much it.
Discussion
I read the survey "La sexualite des adolescents" on IFOP . One of the questions was 'For you, the morning-after pill is primarily a solution used as... a last resort which will limit the number of abortions OR a new form of contraception which replaces traditional methods.' 71% of people aged 15-20 answered with the first response and 28% answered with the second.
The percentage who see the pill as a replacement for other methods surprised me quite a bit. It seems to me that when such a large percentage of people (28%) see the pill as a replacement, that it puts their health in danger, with the prevalence of STDs. I think that this pill has been offered in France longer than in the US. Has it been marketed to society? If it has, how? TV commercials? press articles? Has it been marketed as a replacement to traditional methods or as a last resort? What are your opinions about the way sexual health information is dispersed in France?
To explain more, in the US, the morning after pill is used exclusively for emergencies, incidents where the condom broke, where a woman was raped, or other similar accidents. It has yet to become very prevalent, at least not publically.
Comme tu le précises Corinne, les personnes qui ont répondu à ces questions ont entre 15 et 20 ans... Je ne suis pas sûre que leur vision de la sexualité et des moyens de contraception soit la même que pour les Français adultes, je dirais même que ça m'étonnerait. A tous les coups, une bonne partie de ces adolescents étaient vierges mais ont voulu faire mine de s'y connaître!
Ici, j'ai l'impression que la plupart des filles prennent la pilule (pas celle du lendemain, la pilule normale) dès lors qu'elles commencent à avoir une vie sexuelle, à moins d'y être allergique (ça arrive).
Je connais une personne effectivement qui a dû un matin courir à la pharmacie... Mais bon.
Sur la pilule du lendemain, je pense que si 28 pour cent des français voient la pilule du lendemain comme un substitut à la contraception, c'est avant tout un problème d'éducation et d'information. En effet, le mot "pilule" est celui qui est employé pour la contraception classique, alors les gens mal informés pensent peut être que la pilule du lendemain n'est après tout qu'une pilule classique mais qui pourrait être utilisée après les rapports...Ils ignorent certainement que cette pilule met en danger leur santé et aussi qu'elle équivaut à tuer un embryon déja en formation
Pour répondre à ta question, Corinne, je trouve justement que l'information sur la pilule du lendemain a été insuffisante en France , et notamment que les dangers de cette technique sont méconnus. Il faudrait choisir: soit n'utiliser cette méthode que pour les urgences, comme c'est le cas aux USA, soit faire une réelle campagne d'information sur ses dangers.
Un petit bémol à ce que j'ai écrit après discution avec Wallyd et Yves... Il est vrai que la pilule est nocive quand on fûme (ou serait-ce plutôt le contraire?); dès lors il ne doit pas y avoir tant de nanas que ça qui la prennent...
Par rapport à ce qu'a écrit Benoît, je crois qu'il ne faut pas confondre la pilule du lendemain, qui peut être prise dans les 72 heures qui ont suivi l'acte sexuel sans prescription médicale, et la RU 486, qui est la seule à véritablement constituer une alternative à l'avortement.
La première en effet empêche l'implantation de l'oeuf dans l'utérus et n'est pas très dangeureuse dans la mesure ou elle agit comme une pilule normale, en plus fort.
Par contre, la RU 486 est utilisée une fois l'oeuf implanté; dès lors, elle nécessite un avis médical, car ses effets sont très violents: il s'agit de "décrocher" l'oeuf, comme dans un véritable avortement, les conséquences sont donc semblables. En général, les médecins sont réticents quant à la prescrire parce qu'ils craignent que la chose soit banalisée et que les femmes ne fassent plus attention à ne pas tomber enceinte, convaincues que de toutes façons elles n'auront pas à subir l'horreur d'un avortement...
tout médecin un peu honnête te dira que la pilule prise dans certaines conditions est dangereuse, qu'elle soit du lendemain ou "normale" (quand tu fumes, quand tu dois perdre du poids, quand tu as su cholestérol, etc...) Maintenant, entre mourir à 70 ans d'une crise cardiaque parce que j'ai pris la pilule pendant 50 ans et que j'ai fumé pendant 20 ans, ou mourir à 90 ans après avoir eu 10 enfants qui m'auront épuisée, je préfère prendre la pilule. La génération des femmes qui n'a pas connu la pilule est celle de nos mères/grands-mères. Je ne souhaite pas connaître ce qu'elles ont vécu, et je ne souhaite pas que ma fille connaisse cela un jour non plus.
Thank you for your responses. Your observations about birth control seem to be very similar to mine for the US. I believe there is much confusion here also about the differences between birth controls pills, the "day after" pill, and RU486. I think much of the confusion stems from the suppression of issues relating to sexuality because of their controversial nature. Also, the amount of sexual education one receives in high school varies very much depending on the parents in the school district, type of school (public or private), and the location of the school (in a liberal or conservative district). Is there sexual education worked into the curriculum in France?
No, there is no "sexual education" at school here; we talk a bite about sex and contraception while studying biologie in high school but that's pretty much it.
Oups, j'ai répondu en anglais. Me suis trompée...